Hop, suite et fin(?) du craquage:
Mage knight, Roll through the ages et validation de pathfinder jce.
Et bientôt le King of Tokyo de GOLDORAK.

Le Signe des Anciens, c'est top (en solo en tout cas), ainsi que Canardage.
On va tester ce week-end avec d'autres joueurs mais ça devrait le faire (pour canardage).
Reçu King of Tokyo (ainsi que tout le reste sauf pathfinder) mais ce sera pour la période de Noël.

Aaah l’été… Les plages de sable fin ! Les bars qui servent des cocktails hors de prix à des hordes de touristes cramoisis et ruisselants !

C’est dans ce cadre propre à la détente et au farniente que le nouveau jeu de Christoph Cantzler (auteur du déjà excellent Riff Raff) vous invite, vous, joueur. De ce décor paradisiaque vous ne verrez néanmoins que l’envers, l’impitoyable arrière-boutique.

Vous et vos adversaires allez tenter de dominer la concurrence en contrôlant le plus de bars/troquets/estaminets/insérez un synonyme/buvettes et ainsi vous assurer brièvement (avant que ne survienne l’INEVITABLE banqueroute) une éphémère place au soleil.

Et si pour cela il faut marcher sur quelques têtes, trahir quelques partenariats et procéder à quelques OPA agressives eh bien… qu’il en soit ainsi !


BaRRacuda est un jeu de gestion d’argent qui mène inéluctablement les joueurs droit dans le mur. Chaque joueur commence la partie avec 50.000€ en poche (avec en plus, pour la bonne mesure - et parce qu’on n’est pas là pour se faire des bisous - un paquet de faux billets d’une valeur de 0€).

Le but du jeu est simple : être le premier à placer ses 5 pions dans les bars de la plage ET tenir ses positions jusqu’au tour suivant (c’est-à-dire ne pas se faire déloger par un concurrent indélicat) ou bien être celui qui a placé le plus de pions ET être le plus riche lorsqu’un des autres joueurs se déclare en faillite (il ne peut plus payer ses loyers et/ou faire une action).

BaRRacuda est donc un jeu de survie. 10 tuiles Bar sont disponibles au cours d’une partie mais seuls 8 bars peuvent être ouverts simultanément dans une partie à 4 joueurs. Certains bars n’ont qu’un emplacement : celui du gérant. D’autres ont un deuxième emplacement pour un éventuel partenaire. Chaque bar a un loyer pouvant aller de 2000 à 6000€.





Un joueur, après s’être acquitté auprès de la banque de l’intégralité de ses loyers (au début de son tour), doit effectuer une des actions suivantes (il est impossible de passer son tour) :

- Ouvrir un bar : cette action consiste à retourner l’une des tuiles Bar côté « fermé » sur le côté « ouvert » et à y placer un de ses pions. Cette action n’est réalisable que si le nombre de bars ouvrables en simultané n’a pas déjà été atteint. Le joueur ne paye rien au moment où il ouvre un bar : ce n’est qu’à compter du tour suivant qu’il devra s’acquitter du loyer (tant qu’il en sera le gérant).

- Proposer un partenariat (dans les bars avec un emplacement « partenaire » disponible) : un joueur peut proposer à un autre joueur gérant un bar à deux emplacements, de s’associer à lui. Pour cela : il offre secrètement une somme d’argent comprise entre 1000 et 12.000€ (on peut y glisser quelques billets à 0€ pour faire croire aux autres à une offre plus généreuse que ne l’est en réalité). Si le gérant accepte, il récupère la somme offerte et le joueur ayant proposé le partenariat pose un de ses pions sur le 2ème emplacement de la tuile Bar. S’il refuse, il donne l’argent de l’autre joueur à la banque (y compris les éventuels faux billets) et paye la même somme que celle proposée… également à la banque. A ce stade il faut expliquer l’une des règles les plus importantes du jeu : la banque ne fait JAMAIS rentrer d’argent dans le jeu ! Ce dernier ne fait que sortir tout au long de la partie… Vous avez dit « réaliste » ? :D On peut d’ailleurs tout à fait placer en partenariat un de ses propres pions sur l’un des bars dont on est propriétaire (à condition qu’il y ait un 2ème emplacement et que celui-ci ne soit pas déjà occupé)

- Faire une offre d’achat à un autre joueur (pour reprendre un bar) : il faut que ce joueur soit le gérant du bar (on ne peut pas faire cette proposition à un associé). On lui propose secrètement un montant compris entre 1000 et 12.000€. S’il accepte, il prend l’oseille et il se tire : il retire son pion de la tuile Bar et l’autre joueur place un des siens. Si le joueur qui reçoit l’offre refuse, il rend l’argent au joueur auteur de la tentative d’OPA et doit, en plus, lui donner l’équivalent de cette somme de sa propre réserve. Oui, oui ! Vous avez bien lu : à chaque OPA que l’on subit on perd un montant d’argent équivalent à celui de l’offre qui va directement dans la poche de l’agresseur !... En guise de « protection » nous dit malicieusement la règle (dans un français très approximatif, soit dit en passant) mais absolument rien n’empêche le même concurrent indélicat de revenir faire une « offre » au tour suivant. Rien du tout.


- Tenter de vendre un de ses bars aux enchères : un joueur souhaitant se débarrasser d’un bar dont le loyer est un peu trop coûteux peut annoncer l’ouverture d’une enchère. Les autres joueurs sont libres de participer ou pas. Ils peuvent même faire preuve de fourberie en ne misant (toujours secrètement) que des billets de 0€, histoire d’enfumer les autres et les inciter à mettre quelques biffetons en plus dans la balance. Une fois que les enchères sont déclarées fermées, les montants sont révélés. Celui qui a offert le plus d’argent devient gérant du bar à la place de l’autre joueur qui empoche la somme. Les autres joueurs récupèrent leur mise. Les billets de 0€ mis en jeu pendant l’enchère sont rendus à la banque. Si aucun joueur n’a misé, alors le bar ferme et son ancien gérant doit donner 1000€ à la banque en guise de frais de rénovation : la tuile Bar est retournée sur sa face « fermée », l’ancien gérant récupère son pion. Le bar pourra être réouvert plus tard dans la partie à condition de toujours respecter la limite du nombre de bars pouvant être en activité simultanément.

Au début de chaque nouveau tour de jeu, l’un des joueurs peut demander un « Last Order ».
Il s’agit d’une enchère fermée à laquelle les joueurs sont libres de participer ou pas pour déterminer qui jouera en dernier dans le tour de jeu. Car, oui, j’ai omis de vous dire que l’ordre de chaque tour de jeu est soumis à un tirage au sort. Avant le début d’un nouveau tour de jeu, chaque joueur donne à l’Oya (terme d’origine japonaise qui désigne un meneur de jeu) un pion à sa couleur. Les pions sont placés dans une poche en tissu noir puis piochés un par un pour déterminer l’ordre du tour de jeu.
L’enchère pour un « Last Order » consiste donc à influer sur ce tirage au sort. Plus les joueurs ont misé une somme importante, plus leur pion est placé tard dans la poche pour le tirage au sort. Si cette action n’a guère d’utilité en début ou milieu de partie, elle peut néanmoins s’avérer stratégiquement très intéressante vers la fin du jeu, notamment pour pousser un joueur que l’on soupçonne d’être proche de la banqueroute de jouer avant et donc de mettre fin à la partie (ce joueur, quel que soit le nombre de pions placés est automatiquement perdant).

La partie s’achève lorsqu’un des joueurs a placé ses 5 pions dans des bars en tenant un tour pour « consolider » ses positions. Il doit être en mesure de payer ses loyers lorsque le tour de jeu revient à lui. Si c’est le cas, il est déclaré vainqueur sinon il est en banqueroute et est donc automatiquement perdant.
Si la partie s’achève sur la banqueroute d’un joueur, on regarde parmi les autres joueurs qui a placé le plus de pions dans des bars. Si le joueur est strictement majoritaire, il gagne. Si des joueurs sont à égalité, on regarde qui est le plus riche. Si malgré ça une égalité persiste, c’est celui dont la somme des loyers est la plus élevée qui est déclaré vainqueur.


Je prendrai tout le biff si tu n'me retiens pas


Bon. Si vous avez pris le temps de lire les explications qui précèdent (franchement, vous n’avez pas mieux à faire ? hein ?!) vous avez sans doute compris que BaRRacuda est un jeu du genre… comment dire ?... méchant. Oui c’est ça : méchant, fourbe, retors, salaud… Bref un bon gros jeu d’enfoiré auquel il conviendra de ne pas inviter les pleureurs (et pleureuses !) en tout genre. C’est un jeu qui peut facilement tourner au vinaigre avec des gens rancuniers, mauvais joueurs… du style à prendre un peu trop les choses au sérieux. Ça arrive. On en rencontre des gens comme ça. Plein.
Eh bien ceux-là, il vaut mieux les inviter à aller faire une partie de Bonne Paye ou de Monopoly pendant ce temps-là.





Tiens d’ailleurs, le Monopoly : parlons-en un peu ! Peut-être la lecture des règles de BaRRacuda vous aura-t-elle mis la puce à l’oreille. Le jeu de Christoph Cantzler semble entretenir quelques points communs avec l’horrible petite merde ludique des frères Parker… mais comme pour mieux s’en moquer. BaRRacuda en est une parodie vénère. Vénère et monstrueusement fun (ce que n’est jamais le Monopoly). Plus rapide, plus concis dans sa mécanique, plus mordant, moins chaotique, plus mind game. Plus « joueur » tout simplement. BaRRacuda c’est un Monopoly punk-rock qui fait passer n’importe quel poker menteur pour une aimable plaisanterie. Et c’est aussi un diabolique jeu d’ambiance pour enflures consentantes.

Si vous adhérez à l’esprit, bienvenue au club ! Vous allez vous payer des barres de rire garanties sur facture en jouant avec des potes bien dans leur tête.

Et si non, pourquoi ne pas retourner jouer aux petits chevaux ?


BaRRacuda, de Christoph Cantzler
Pour 3 à 5 joueurs à partir de 12 ans.
25 à 40 minutes par partie.
Edité par Drei Hasen in der Habendsonne.
Distribué en France par Novalis Games.

Rollin’ down the… mana source ???

Pour parler de Dice Forge il faut faire un petit crochet par Lego. Oui je sais : « Quel rapport avec la choucroute ? » allez-vous me demander. Eh bien le rapport c’est le dé justement. Le dé customisable plus précisément. Création de Lego intégrant la défunte gamme des jeux de sociétés de la marque.
Ce dé était une idée brillante dont le potentiel ludique n’a jamais vraiment été pleinement exploité par les jeux de cette gamme qui partait un peu dans tous les sens et n’aboutissait nulle part.

A la découverte de Dice Forge, on comprend que son créateur Régis Bonnessée (fondateur de Libellud et auteur des excellents Himalaya et Seasons), lui, l’a bien perçu ce potentiel… et comptait le mettre en œuvre au sein d’une de ces mécaniques ludiques dont il a le secret.
Le résultat c’est donc Dice Forge. Un jeu pour 2 à 4 personnes âgées de 8 ans et plus, pour des parties d’environ 40 minutes.
Ce qui frappe d’emblée avec ce jeu c’est la simplicité de ses règles : 4 pages grand format richement illustrées et un petit addendum récapitulant l’ensemble des effets des cartes et de certaines faces de dés.




Si l’on devait rapprocher Dice Forge d’une autre création de Bonnessée on penserait assez naturellement à Seasons pour son format de parties (moins d’une heure), sa direction artistique colorée style BD et une certaine propension à la combinatoire et au hasard raisonné de la mécanique de jeu. En-dehors de cela, il faut quand même bien insister sur le fait que Seasons offre une complexité et une profondeur de jeu bien plus grande que Dice Forge qui est lui plus simple, direct et accessible à des joueurs occasionnels voire novices. Ce n’est pas un défaut pour autant et le jeu offre suffisamment de subtilités bienvenues en termes de « dice crafting » et de petits arrangements avec le hasard pour qu’on ait envie d’y revenir régulièrement. La fluidité et la rapidité du jeu, son dynamisme (il n’y a guère de temps mort dans une partie : même si l’on n’est pas le joueur actif on est tout le temps en train de jeter ses dés pour accumuler des ressources) le rendent très agréable et très facile à sortir et à proposer. La direction artistique chatoyante, le matériel élégant et très bien conçu, l’astucieux système des dés customisables le rendent vraiment attractif, spécialement auprès d’un public ado (public très difficile à capter).





Mais du coup, comment se joue-t-il ce jeu ?

C’est simple : chaque joueur/aspirant dieu se voit confier par une Olympe en phase de recrutement (une place vient juste de se libérer) 2 artefacts, sources de grands pouvoirs (enfin pas si grands que ça au début) : 2 dés 6 faces avec un set-up de base - le même pour tous les joueurs - assez pauvre il faut bien le dire.
Les joueurs auront une dizaine de tour pour surmonter les épreuves concoctés par les dieux, développer leur potentiel et montrer qu’ils sont dignes d’intégrer l’Olympe. Traduisez par : il faut être celui qui a le plus de points de victoire à la fin de la partie… Oui je sais : niveau thème et immersion dans le jeu, ça l’fait moins.
Dans les faits, chaque joueur lance ses deux dés à chaque nouveau tour d’un joueur - et ce même si l’on n’est pas le joueur actif du tour - et accumule des ressources sur son plateau/compteur personnel. Il y a 4 ressources différentes : l’or, les points de victoires, les cristaux de feu et les cristaux de lune. Ces deux dernières ressources sont en réalité de la mana (ou du mana… me faites pas chier, hein ! ^_^).





Si vous l’on est le joueur actif après avoir, comme les autres, lancés ses dé et accumulés ses ressources on fait une action parmi les deux possibles. Il est possible d’en faire une deuxième mais dans ce cas il faut payer l’action supplémentaire en cristaux de feu (ressource par-ailleurs utile pour le deuxième type d’action).
Les actions sont de 2 sortes :

- Faire une offrande en or au temple pour acheter de nouvelles faces, plus puissantes et efficaces dans la récupération de ressources (à condition de faire de bons jets de dé… Vous ai-je dit qu’il s’agissait d’un jeu de hasard raisonné ? ;) ). Certaines de ces faces, récupérables uniquement via le second type d’action, offre même des pouvoirs uniques puissants et potentiellement source de nuisances pour les autres joueurs. Une fois achetées, les faces en question doivent immédiatement être intégrées sur les dés du joueur (il ne peut pas les garder en réserve). Une fois ces faces forgées sur le dé, elles restent en place jusqu’à ce que le joueur décide de les remplacer par d’autres. Les faces qui ont été enlevées des dés sont, en ce qui les concerne, écartées du jeu : elles ne pourront plus être utilisées jusqu’à la fin de la partie. Une fois forgés, les dés sont remis à leur place sur l’emplacement qui leur est dédié du plateau individuel du joueur. La dernière face forgée de chaque dé est placée vers le haut (cela peut avoir son importance pour l’activation de certains pouvoirs).

- Passer une épreuve : le joueur déplace son pion sur le plateau Olympe vers le lieu de l’épreuve choisie et doit dépenser un certain montant d’un des 2 types de mana (voire des 2 dans certains cas) pour récupérer la carte correspondant à l’épreuve. Si, lors de son déplacement, le joueur rencontre un pion adverse sur l’emplacement de l’épreuve il renvoie ce pion dans le « hub » du plateau Olympe, offrant à son propriétaire une relance de ses dés (avec les gains de ressources associés). Il y a 15 types différents de cartes en jeu dans une partie de Dice Forge, avec des coûts et des effets variable. Le jeu propose 2 sets de cartes, un « standard » et l’autre « avancé » pour des parties avec plus d’interactions et des effets plus complexes et impactant sur les jeux des adversaires. Ce qu’il faut retenir c’est qu’une carte peut avoir 2 types d’effets : l’un de déclenchant une seule et unique fois lors de la récupération de la carte par le joueur, l’autre à chaque fois que la carte est activée (une carte peut être activée une seule fois par tour de jeu, l’activation se faisant toujours au début du tour du joueur). Les effets sont nombreux mais ils permettent en général de récupérer des ressources supplémentaires (via un re-roll bonus des dés), de récupérer au temple une face de dé qui ne peut pas être achetée avec de l’or, de pourrir le jeu des autres joueurs (notamment leur voler des ressources)… La plupart des cartes offrent, en outre, des points de victoire. Certaines cartes Créatures n’ont pas d’effet mais permettent à leur possesseur d’engranger beaucoup de points de victoire. Sachant que chaque carte en jeu n’est disponible qu’en un nombre d’exemplaires identique au nombre de joueurs dans la partie et que rien n’empêche un joueur d’avoir plusieurs exemplaires d’une même carte, il est possible en se débrouillant bien de faire main basse sur l’ensemble des cartes d’un type donné. C’est moche mais ça fonctionne… à condition d’avoir mis en place des dés efficaces et d’avoir de bons jets de dés bien sûr.



Voilà... Aussi surprenant que cela puisse paraître, Dice Forge n’est pas plus compliqué que cela. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas intéressant. Au-delà du caractère aléatoire des lancers de dés, la gestion des ressources est primordiale : c’est un jeu rapide et la fin d’une partie arrive très vite, d’où la nécessité d’être le plus efficace possible. Chaque ressource acquise et dépensée compte. Il ne faut rien gaspiller et bien réfléchir à la façon dont on forge ses dés : c’est la clef de la victoire. Faites n’importe quoi en craftant vos dés et vous vous trainerez une machine à générer des ressources inefficace et frustrante : vous prendrez du retard et laisserez l’opportunité à vos adversaires de mettre la main sur les faces de dés et les cartes les plus intéressantes (les plus coûteuses aussi).
La gestion des gains et dépenses est d’autant plus cruciale que votre compteur de ressources personnel est limité : si vos curseurs sont à fond, tout ce que vous gagnez grâce aux dés ou aux cartes est perdu. Il existe certes une carte permettant d’agrandir la capacité de vos réserves d’or et de mana mais il s’agit d’une carte rare et forcément très convoitée. Il faut donc être réactif pour ne pas la voir vous passer sous le nez.

Dice Forge est un super jeu, très fluide et dynamique avec un fort goût de « reviens-y » tant sa mécanique est astucieuse et originale. Le jeu est équilibré et tendu, rendant chaque partie différente et intéressante. Comme d’habitude avec Libellud, la qualité du matériel est de premier ordre avec une mention spéciale pour l’un des thermoformages de boîte les mieux conçus que j’ai pu voir à ce jour : il permet une installation et un rangement rapide (la boîte est utilisée comme support de jeu). Ce thermoformage a été tellement bien étudié qu’une fois tous les éléments rangés à leur place et la boîte fermée, cette dernière peut être secouée dans tous les sens sans que rien ne bouge à l’intérieur. Du très beau boulot d’édition.

Un jeu chaudement recommandé.

Je me suis pris 7th continent via kickstarter.
Je me tâte toujours pour les demeures de l'épouvante, faute de pouvoir réunir toujours les mêmes joueurs dans des intervalles de temps raisonnables.

J'ai joué à terraforming mars. Pas mal du tout même si la manipulation des petits (très petits) cubes en plastique n'est pas très aisé.

J'ai très envie de me le prendre ce Terraforming Mars. On m'en a dit beaucoup de bien.

Chaz m'ayant demandé s'il n'y avait pas, dans ma ludothèque, des jeux dont je souhaitais me débarrasser, j'en ai profité pour faire le point et voir si je pouvais pas peut-être faire un peu de place sur mes étagères.

Voici donc quelques boîtes dont j'envisage de me séparer. Ce sont tous de bons jeux (voire très bons) dans leur catégorie mais ils prennent la poussière, faute d'être joués:

- Archipelago de Christophe Boelinger
- Escape (la boîte de base, sans les extensions) de Kristian Amundsen Ostby
- Desperados of Dice Town de Bruno Cathala
- Cargo Noir de Serge Laget
- Libertalia de Paolo Mori
- Kabaleo de Jean-Luc Renaud
- Through The Ages de Vlaada Chvatil (que j'ai remplacé par la dernière version plus belle et mieux conçue sur le plan matériel... le jeu, lui, reste le même: on ne touche pas à un chef-d'oeuvre)

Si certains de ces jeux vous intéresse, n'hésitez pas à m'envoyer un MP.

On revient du salon du jeu et du jouet à Toulon.
On a pu essayer pas mal de choses.
Sinon, j'ai reçu les demeures de l'épouvante v1 et v2,ce sera pour Noël.
Ce soir on va, enfin, finir notre campagne de Descent v2 commencée il y a 3 ans.

Pfff même pas un seul Monopoly. :(

J'ai eu un Monopoly autrefois.
J'y ai joué une fois puis je me suis rendu dans une librairie ésotérique pour trouver un rituel susceptible d'ouvrir un portail vers le plan démonique. J'ai pratiqué le rituel en utilisant le sang de l'indélicat qui avait eu la mauvaise idée de m'offrir cette merde et j'ai balancé le jeu à travers le portail: direction l'enfer.

Plus tard, j'ai fait la même chose pour Le Lynx, Les Aventuriers du Rail et Carcassonne.

Depuis il paraît qu'il gèle en enfer.

oui, et encore, il s'est retenu !! ^^

J'ai acheté Patchwork pour jouer avec mon épouse et on le trouve très bon. Dommage que l'on ne puisse y jouer à 4 finalement.
Sinon, Charterstone me fait de l'oeil.
Un avis sur tikal et sur t'zolkin? (surtout à 2)

T'zolkin et Tikal sont deux tueries. Vraiment. Tikal fait partie de ces jeux incontournables qui, avec Puerto Rico, ont contribué à élever le genre du jeu dit "à l'allemande" à un niveau d'excellence jamais vu jusque là. Bien que datant de 18 ans maintenant je trouve qu'il n'a pas pris une ride mais c'est sans doute parce que sa mécanique est très pure.

C'est vraiment un jeu auquel il faut avoir joué lorsqu'on est un minimum amateur de jeu de société. Il fonctionne très bien quelque soit le nombre de joueurs.

T'zolkin: la mécanique est géniale et j'adore le thème. Je ne l'ai jamais joué à 2 par contre mais je pense qu'il doit bien se jouer dans cette configuration également.

Dans le jeux sortis pour Essen c'est Otys que j'attends le plus. Charterstone a l'air cool mais je suis pas super fan de cette mode des "Legacy Games": j'aime pas les jeux jetables. ^_^

Tiens, en parlant d'Otys: voici une vidéo made in trictrac d'explication des règles https://www.trictrac.net/actus/otys-de-lexplication

Pfff il n'a même pas dit Totorototo. :(

Merci pour les renseignements. Concernant charterstone, je surveille mais il n'est pas dans ma liste.

Moi je suis bien chauffé par Dragon Castle de Lorenzo Silva (Dungeon Fighters) chez Horrible Games. Le jeu revisite (et rend intéressant à jouer) le principe des jeux type"Mah-Jong match 2" (qui n'ont rien à voir avec le vrai Mah-Jong, soit dit en passant) que l'on trouve dans les applications de mini-jeux "gratuits"/F2P pour smartphones.

Voici une présentation/review enthousiaste du jeu chez Dice Tower (en anglais non sous-titrée donc): https://www.youtube.com/watch?v=fJ_TxX2E4vk

@augur: Ils ne le disent que lors des live (... et c'est "totolitoto" :D).

Pour Dice Forge, le système pour les dés est bien foutu? Je veux dire par là, durable ou sujet à usure?

Difficile à dire avec certitude car je n'ai pas suffisamment de recul. Ça semble plutôt solide. Je veux dire par là que le système de fixation des faces à la structure du dé tient le tout de façon rassurante. D'ailleurs il est conseillé par la règle d'utiliser le coin d'une face pour faire levier et dégager une autre qui est attachée au dé. De même, lorsqu'on met en place une face, on l'enfonce dans l'emplacement.

Après ça dépend comment les joueurs utilisent le jeu. Perso je ne joue pas avec des bourrins: tous mes compagnons de jeu sont respectueux du matériel et ce quelque soit le jeu. Tous possèdent eux-mêmes des jeux de société, savent ce que ça coûte de se faire une collection et en prennent soin.

Le truc c'est qu'un jeu de société auquel on joue souvent s'use quoiqu'il arrive, même si l'on en prend soin.

C'est un jeu Libellud, éditeur réputé pour la qualité matérielle de ses productions. Celui-ci ne fait pas exception à la règle: on sent que le truc a été pensé pour tenir le choc un bon bout de temps dans le cadre d'une utilisation "normale".

Voilà tout ce que je peux te dire à ce sujet.

Ca pourrait intéresser mon père. Je vais y jeter un oeil.

Et c'est déjà beaucoup ^^. Merci! Je pense que celui-là va pas tarder à y passer. Je me cherche aussi un truc un peu grand-public coopératif énigme. J'ai vu Unlock! dans ce créneaux; ça semble pas mal 'faut que je regarde de plus près.

J'ai choppé les 2 boîtes d'Unlock pour 35€ en parfait état.
On a avait essayé un scénario de demo et on a beaucoup aimé.
Une fois fini, ça repartira à la vente.

Très bon Unlock ! Fait 2 scenar le week-end dernier, le plus dur est vraiment coton !!