Série emblématique de l'ère Xbox, la saga Halo compte indéniablement parmi les plus populaires auprès de nombreux joueurs. Après quelques épisodes annexes qui auront permis au célèbre Master Chief de prendre un peu de recul, le voilà qui s'apprête à sortir de sa paisible retraite cryogénique pour revenir en force dans le très attendu Halo 4. Premier épisode entièrement original non développé par Bungie, ce tout nouveau volet était porteur d'autant d'espoirs que de craintes. Après avoir parcouru la campagne solo du jeu et s'être frotté au mode multijoueur, Gamersyde vous livre son verdict sans appel et ses superbes vidéos de gameplay.
Note : Les vidéos du mode campagne ne sont autorisées qu'à partir du 6 novembre, il faudra donc vous contenter de celles des modes multijoueur.
Ce test de Halo 4 aurait très facilement pu être le plus court de l'histoire rédactionnelle de Gamersyde. Pour cela, il aurait tout simplement suffit de laisser parler la plume quelques secondes à peine, de ne pas laisser notre verve prendre le pas sur le reste. Parce que nous ne lésinons jamais sur les efforts, ce n'est pas la direction que nous avons décidé de donner à cet article. Complète, dense, sans pour autant vous en révéler trop sur le contenu d'un jeu que certains attendent depuis des années, notre review ne pouvait pas vous décevoir. La responsabilité était grande, la tâche qui nous attendait tout autant. Vous qui nous lisez assidûment, si vous faites partie de cette frange de joueurs qui n'ont jamais manqué un seul rendez-vous avec l'UNSC, allant même jusqu'à participer aux âpres combats tactiques de Halo Wars en dépit de votre aversion pour le genre STR, si vous avez également dévoré tous les romans publiés autour du riche univers de la série, arrêtez tout. Vos jeux en cours, vos livres de chevet, votre activité professionnelle, tout doit être mis entre parenthèses. Alors que certains pensaient que le départ de Bungie allait sonner le glas d'une franchise culte, les développeurs de 343 Industies sont parvenus à la sublimer en nous livrant, non seulement le meilleur Halo jamais conçu à ce jour, mais également l'un des FPS les plus réussis de sa génération.
À ce stade de l'article, la jubilation des fans est telle qu'ils ne pourront nous en vouloir de nous tourner quelques instants vers les autres, ceux qu'ils aiment appeler les Hérétiques. Croyez-le bien, la force de Halo 4 ne s'arrête pas à sa seule communauté de fervents adeptes. Si vous n'avez jamais été véritablement sensibles au charme de la série, vous auriez tort d'écarter cette toute nouvelle aventure sans lui accorder un minimum d'attention. Pour une colonie entière de raisons que nous allons prendre un malin plaisir à vous détailler, Halo 4 mérite amplement que vous rattrapiez le temps perdu en vous plongeant corps et âme dans la mythologie de la franchise. Un petit tour sur le net pour vous mettre au fait des événements liés aux épisodes précédents ou aux romans, pour comprendre toute la densité d'un scénario aussi alambiqué qu'intéressant, voilà juste ce qu'il vous faut avant de pouvoir prendre le train en marche. Et quel train ! Aux seuls possesseurs de PS3 ou de PC enfin, sachez qu'au même titre qu'un certain Combat Evolved sorti au lancement de la première Xbox il y a maintenant 10 ans, ce quatrième opus justifie amplement l'achat inconsidéré d'une console que nombreux disent en fin de vie, nous les premiers. Après le (visuellement) sublime Forza Horizon, la machine de Microsoft surprend encore son monde avec le premier Halo depuis longtemps à impressionner autant ludiquement que visuellement.
Master Chef
Tout commence avec une cinématique en images de synthèse belle à se damner. Le visage du professeur Halsey affiche un rendu si troublant de réalisme qu'il faut bien quelques secondes avant de comprendre qu'il ne s'agit pas d'une séquence live-action mettant en scène des acteurs de chair et d'os. Ces quelques minutes savamment mises en scène suffisent à happer le joueur et le replonger dans un univers riche et très immersif. Une mise en bouche tellement efficace qu'on craint un moment le dur retour à la réalité de la 3D temps réel. Et pourtant, au moment où apparaît la carcasse éventrée du Forward Unto Dawn (l'Aube de l'Espérance en VF), flottant sans le moindre signe de vie dans le vide de l'espace, le soufflet ne retombe pas, bien au contraire. Le réveil du Master Chief après plus de quatre ans et demi de sommeil est l'occasion d'admirer de superbes effets de lumière et des textures métalliques diablement réussies. La suite du jeu ne vient jamais contredire cette entrée en matière hypnotisante, puisque les décors se suivent sans jamais se ressembler. Pourvus d'une esthétique d'excellence, les environnements véhiculent à chaque fois une atmosphère particulièrement marquante. Des plaines verdoyantes de Requiem aux coursives d'une base spatiale humaine, des espaces plus confinés d'une jungle aussi luxuriante qu'étouffante aux envolées aériennes à bord des engins les plus emblématiques de la série, difficile de trouver à redire sur le rythme "halotant" de cette campagne solo.
Une campagne qui met d'ailleurs le ton très vite. Cortana est en danger et son protecteur de toujours ne peut se résoudre à l'abandonner à son triste sort. Huit années que la jolie IA existe, si peu de temps pour un humain mais déjà le crépuscule d'une vie pour l'être artificiel qu'elle est. On apprend rapidement que les IA commencent à se détériorer à partir de leur septième anniversaire et les événements qui vont suivre vont vite confirmer que la précieuse alliée n'est plus totalement maîtresse de ses actes. Cette toute nouvelle fragilité du personnage est d'autant plus poignante que le travail de 343 Industries sur les visages et leurs expressions est tout bonnement étonnant. Grâce à la performance capture, la même technique utilisée dans Avatar, chaque personnage à visage humain parvient à transmettre un tel panel d'expressions que la charge émotionnelle des séquences cinématiques en devient plus forte encore. Impossible de ne pas fondre pour la belle Cortana, dont les traits affichent à la fois une détermination infaillible et une certaine forme de désespoir et de résignation. Certains passages vous marqueront, parce qu'on ne peut rester totalement insensible lorsque le Master Chief lui-même semble déstabilisé par ce qui arrive à son amie. Petit à petit, le héros de guerre retrouve une humanité qu'il pensait sans doute perdue depuis longtemps, une humanité qu'il doit avant tout à celle qui le guide depuis leur fuite du Pillar of Autumn. Un suspens de tous les diables et une mise en scène (enfin) réussie font que la sauce prend immédiatement, faisant de ce nouveau volet un mets plus savoureux que le meilleur des desserts. Comme quoi les glaces Halo peuvent aussi avoir du goût.
Vers l'infini et au delà
La campagne ne souffre donc d'aucun temps mort et se permet même d'éviter toute redondance des situations ou des environnements. Même au sein d'un même complexe, l'agencement des salles et leur architecture mettent un point d'honneur à ne pas tomber dans la facilité en ayant recours à un clonage abusif des décors. Il en va de même pour les situations de jeu qui alternent les brefs moments de calme aux passages d'action quasi désespérés, comme quand Master Chief doit tenir le siège le temps nécessaire à Cortana pour parvenir à déverrouiller une porte close. Parfois bien sûr, ce sont les véhicules qui amènent un peu de variation à l'équation. Qu'ils soient terrestres ou aériens, on retrouve non seulement leur maniabilité propre, mais également le moteur physique qui a toujours fait la renommée de la série. Leur utilisation n'est pas toujours obligatoire, mais ils peuvent vous rendre la vie bien plus facile, comme lorsqu'il faut rejoindre le vaisseau Infinity et faire face à des hordes de Covenants suréquipés. Dans cette séquence, il serait vraiment dommage de bouder son plaisir en ne prenant pas les commandes du Scorpion qui vous tend les bras. En d'autres occasions, vous n'aurez pas le choix des armes, comme lorsque l'on découvre pour la première fois le Mantis, un mecha surarmé que vous retrouverez en deux occasions, la seconde étant particulièrement mémorable. Les surprises ne s'arrêtent évidemment pas là, et si certains trouveront peut-être l'un des passages de la fin du jeu un peu trop porté sur l'héritage Star Wars, ce serait faire la fine bouche que de s'en plaindre. Tout juste peut-on regretter l'absence des impressionnants Scarabs.
Côté armement, on retrouve bien sûr l'arsenal habituel de la série, avec quelques variations tout de même. Si le fusil d'assaut, le fusil à pompe, le magnum ou le fusil sniper répondent présents à l'appel avec les grenades, lances-roquettes et autres tourelles de défense, ils se voient complétés par le rail gun, le SAW - une sorte de mitrailleuse lourde assez efficace - ainsi que le très sympathique Sticky Detonator - qui permet de coller un explosif sur une cible avant de le faire exploser à distance. Les armes covenantes sont également presque toutes au menu de ce quatrième volet, à l'exception du fusil à plasma, remplacé par le Storm Rifle dans les mains des Élites. Une petite déception ceci dit, puisque les munitions de ce nouveau fusil ne font jamais long feu. Heureusement, on peut compter sur les Forerunners pour apporter un vrai vent de fraîcheur sur l'équipement offensif de Halo 4. Dotées d'un design particulièrement réussi, ces armes venues d'ailleurs s'inspirent évidemment de celles de l'UNSC et des Covenants, mais elles n'en gardent pas moins leurs spécificités propres. Pistolet (avec tir secondaire), mitrailleuse, fusils divers, arme lourde répondant au doux nom de canon incinérateur (un joujou pour le moins dévastateur, comme vous pourrez le voir sur certaines de nos vidéos), le choix est vaste. À ceci s'ajoutent les différents équipements (jet pack, bouclier, hologramme, etc.) dont nous retiendrons essentiellement le drone de défense, qui nous aura sauvé la mise plusieurs fois lors de situations un peu délicates.
Trois, deux, un, spartez !
Fort d'une campagne solo (jouable jusqu'à quatre en coopération, doit-on le rappeler) explosive justifiant à elle seule l'achat du titre, on pourrait penser que Halo 4 n'avait pas excessivement besoin de faire de réels efforts sur son aspect multijoueur. Les développeurs de 343 Industries auraient très bien pu se reposer sur les bases des précédents épisodes pour contenter les fans et s'assurer leur pleine satisfaction. Au lieu de cela, voilà qu'ils nous proposent une nouveauté de taille avec le mode Spartan Ops, un mode coopératif entièrement scénarisé. Plusieurs saisons semblent d'ores et déjà prévues puisque les cinq missions disponibles pour la sortie de Halo 4 font partie du premier épisode de la saison 1. Une saison qui comportera tout de même pas moins de 10 épisodes, ce qui montera le total de missions proposées à 50 ! Voilà qui assure déjà un suivi conséquent du jeu dans les mois à venir. Sachant que la première saison devrait être entièrement gratuite, comment ne pas se réjouir d'une telle initiative ? Après une superbe séquence d'introduction en image de synthèse (chaque épisode en proposera une), les cinq missions déjà disponibles proposent de suivre une équipe de Spartans qui va vivre des événements liés à ceux de la campagne principale.
Là où 343 Industries ne se moque pas de nous, c'est que la plupart de ces missions ont lieu dans des environnements originaux qui ne sont pas empruntés au mode solo. Les cartes du mode Spartan Ops se présentent plus ou moins comme les cartes du mode multijoueur, à ceci près qu'elles offrent une zone de jeu encore plus étendue où les objectifs demandent au(x) joueur(s) de les traverser à pied, ou à l'aide d'engins motorisés. Chaque mort se solde par un simple respawn, ce qui devrait inciter tout le monde à se frotter aux modes de difficulté les plus élevés (héroïque, ou mieux, légendaire). Bien sûr, le soutien de quelques amis ne sera pas de trop si vous souhaitez vous en sortir sans trop de casse. Dans la première mission par exemple, les Covenants n'hésitent pas à user de toutes leurs forces pour vous empêcher de détruire les installations qu'ils protègent. Face à des Grunts et des Élites souvent équipés d'armes lourdes, rester en vie n'a déjà rien de très évident, mais quand les Ghosts et les Apparitions s'en mêlent, le chaos devient total. Aussi, quand une fois les objectifs accomplis, il vous faut tenir un assaut massif de renforts ennemis arrivant de toute part, on vous laisse imagier l'ampleur de la tâche. Des moments forts où la coopération prend tout son sens, qu'elle soit ou non efficace d'ailleurs puisque la mort vous amènera aussi son lot de franches rigolades.
Les fous rires sont également de la partie dans les modes multijoueur plus compétitifs, de même que les pires frustrations quand vous avez la malchance de tomber contre des membres de 343 Industries qui vous donnent une leçon de "savoir-tirer". Notre ami Ptitdoux vous le dira, le travail d'équipe (les développeurs) fait réellement la différence face à un groupe d'adversaires désorganisés (nous autres). Pour notre défense, il faut dire que certains des joueurs que nous avons pu rencontrer arboraient déjà un level très élevé. En gagnant de l'expérience, le choix de l’armement et des équipements s'étoffe (à condition d'avoir suffisamment de points pour les débloquer évidemment), permettant alors de commencer une partie dans les meilleures conditions. Avec le temps, il est possible de préparer plusieurs "loadouts" (paquetages en français), de manière à pouvoir rapidement sélectionner son style de jeu en fonction du type de partie lancée, ou tout bêtement de son humeur. Les modes de jeux sont nombreux et nous n'avons malheureusement pas pu tous les essayer (faute de monde lors de nos sessions d'essai). En voici tout de même une liste exhaustive : Infinity Slayer, Big Team Infinity Slayer, Dominion, Regicide, Flood, Capture the Flag, Oddball, King of the Hill et Team Slayer Pro. Du classique pour certains d'entre eux, mais également de l'original, quand un joueur dans le rôle d'un flood se retrouve face à 7 Spartans. Un déséquilibre de force qui peut vite s'inverser puisque chaque joueur tué par le flood en devient un à son tour.
My Halo is rich
Vous l'aurez compris au travers des paragraphes précédents, la réalisation de ce premier épisode chapeauté par 343 Industries est digne d'éloges. Reach avait déjà fait l'objet de grosses améliorations visuelles par rapport à Halo 3 et Halo ODST, assez décevants visuellement à l'époque de leur sortie, mais le bond est encore plus palpable dans cette suite directe à la trilogie originale. Les amateurs de lens flare et d'effets de lumière tape-à-l'œil en auront pour leur argent lorsqu'ils découvriront les majestueux décors baignés dans des atmosphères aussi diverses que variées. Les textures ne sont pas en reste, avec, pour la grande majorité d'entre-elles, un niveau de détails assez impressionnant qui n'est pas sans rappeler la claque ressentie il y a 10 ans à la sortie de Combat Evolved. Bien sûr, toutes ne sont pas forcément aussi soignées qu'on le voudrait, mais il faudrait être de bien mauvaise foi pour ne pas saluer la performance. D'autant que, contrairement à de nombreux jeux, le mode multijoueur n'a pas à souffrir d'une esthétique simplifiée censée alléger la charge de travail de la console. Les parties en ligne sont donc également l'occasion de se délecter de superbes panoramas, tant et si bien qu'on en vient d'ailleurs à regretter de ne pas retrouver certains de ces environnements dans le mode campagne.
Autre élément important de l'aspect technique de la série, le moteur physique n'a pas pris une ride, et on ne se lasse pas d'observer les envolées des personnages suite aux explosions de grenades, ou bien encore d'admirer les embardées spectaculaires des véhicules pris sous un feu nourri. Même constatation pour la gestion de la gravité et du poids des corps ou des objets, qui glissent ou roulent nonchalamment le long des pentes. Les habitués ne s'en émoustilleront sans doute pas, mais c'est aussi ce genre de détails qui donnent à un monde virtuel toute sa crédibilité. Aucun problème à noter côté framerate, l'animation restant fluide en toutes circonstances, même dans les passages les plus explosifs (et il y en a !). La maniabilité est toujours aussi incisive, avec un gameplay qui évite habilement d'assister le joueur, et si ce n'est en deux (très courtes) occasions, aucun QTE ne vient s’immiscer dans ce nouvel épisode. Un quasi exploit quand on sait à quel point les autres jeux du genre n'hésitent pas à en abuser. Autre bonne nouvelle, après des années passées à pester contre l'impossibilité de rester en vue snipe une fois touché par un ennemi, 343 Industries a enfin corrigé cette aberration. En résultent des combats encore plus fluides qui n'obligent plus à marteler le stick droit pour revenir à la vue zoomée à chaque dommage reçu. Dernier ajout important, le sprint est désormais possible sans être obligé de s'équiper d'une capacité spécifique, mais il est limité par une jauge d'endurance (invisible) - sauf en mode multi pour peu que vous soyez équipé du perk adéquat.
Les jeux Halo ont toujours brillé par la maestria de leur bande originale et ce quatrième opus ne déroge pas à la règle. Pourtant, le premier contact avec la page d'accueil du titre en laissera certainement plus d'un cois. En effet, dès les premières notes, c'est avec surprise que l'on remarque l'absence du thème original de la série, un morceau pourtant si emblématique aux yeux des fans. Heureusement, la qualité des nouvelles musiques composées pour Halo 4 est telle que jamais on ne sentira poindre un quelconque manque. Subtile mélange entre des sonorités électroniques et d'autres beaucoup plus orchestrales, la bande son n'est pas sans rappeler la direction prise par celle de Mass Effect, mais garde cependant son identité propre. Les doublages (en anglais dans notre version) sont parfaits, sublimés qu'ils sont par le soin apporté aux cinématiques et aux expressions faciales des personnages. Mais parce que tout n'est pas parfait, il nous faut également mentionner certains petits écueils graphiques, comme le pop-up des herbes hautes (par ailleurs pas spécialement réussies), l'aspect pâlichon de l'armure du Chief (dans les passages in-game), ou encore les quelques traces d'aliasing que les plus tatillons ne manqueront pas de noter. Enfin, terminons par quelques mots sur l'IA, dont nos souvenirs avaient peut-être embelli l'efficacité. Sans être mauvaise, nous avons trouvé qu'elle ne tentait pas assez de manœuvres de contournement, et que ses réactions étaient trop souvent prévisibles, même en mode héroïque. On conseillera d'ailleurs à tout le monde de commencer dans ce mode de difficulté plutôt bien équilibré dans l'ensemble.
Verdict
Tous les commentaires (98)
Ce qui me surprend le plus c'est le solo et sa réalisation, je m'attendais pas à trouver autant d'éloge, tant mieux :) Comme quoi, le créateur n'est pas toujours le meilleur choix pour faire perdurer une saga (coucou Star Wars).
Merci pour cette excellente review !
Bon, il va de soit qu'il faut faire le jeu pour se faire un avis définitif, je garde espoir pad en main de retrouver la majestueusité du premier, la "légende" ;)
Mais je trouve les notes de la presse correctes pour l'instant mais pas transcendantes, peut être Halo 5 sur la prochaine gen sera révolutionnaire comme l'opus originale le fut en son temps... quelle époque nous avons connu ha la la...
... ^^
En terme de plaisir de jeu, surement, Killzone fait dans le classique et n'a aucune originalité dans son gameplay, je peux comprendre que ça rebute dans un marché ultra saturé comme l'est celui des FPS consoles.
+Unbeatable sound design
+Impeccably paced campaign
+Endless, balanced multiplayer
+Still-unmatched social multiplayer options
Bon Drift encore un test qui vend…;)
Le fait de mettre en avant ton ressenti tout en restant à distance pour ne pas occulter les défauts est une sacrée réussite, vraiment chapeau un exercice très difficile à tenir. Au moins j'ai l'impression que tu as joué aux jeux que tu testes pas comme sur beaucoup d'autres sites.
Pour Halo 4 je verrais par moi-même!
Sinon combien d'heures en Héroïque?
De plus, impossible de ne pas vouloir reprendre une partie dans un niveau de difficulté supérieur (seul ou accompagné) tellement on y passe un bon moment. Je conseillerais aussi de faire son premier run seul, pour profiter au mieux de l'ambiance et du scénario, puis de vous jeter sur la campagne en coopération parce que ça ne peut être que génial.
Ajoute à cela le mode Spartan Ops qui va s'étoffer avec le temps, le mode multi solide et efficace, le mode cinéma et la Forge, et tu verras qu'il y a peu à redire sur la durée de vie du titre. Je comprends d'autant moins la critique de GK sur la durée de vie. La campagne est rondement menée, sans temps mort, et rallonger la sauce aurait pu être préjudiciable à son rythme. Pour moi, la durée de vie est parfaite de ce point de vue.
@Rekator : exactement et c'est que je regrette sur de plus en plus de sites. Ce côté froid et distant des reviews. Des tests réalisés avec une feuille type "scoring" , apportant un côté "blasé" (Gamekult est le maitre en la matière, comme leur émission d'ailleurs).
Soda : les décors et la musique de Halo 4 sont eux aussi sublimes. :p
Sinon excellente review pour un jeu que j'ai hâte de récupérer Samedi!Vivement!