GSY Review PS4

La fin 2014 est clairement placée sous le signe du sport automobile, et après la Xbox One, c'est à la Playstation 4 d'accueillir son exclusivité à quatre roues, le bien nommé DriveClub. Après une première salve de vidéos maison et pas moins de deux livestreams sur le jeu, Gamersyde est prêt à vous livrer le verdict final sur le titre d'Evolution Studios. Une review qui s'accompagne évidemment d'une nouvelle ribambelle d'extraits du jeu en 1080p et 30 images par seconde, qu'on vous laisse découvrir à l'intérieur de cet article hautement détaillé. On en profite pour annoncer la tenue d'un nouveau livestream dès ce soir 21h30, direct pendant lequel nous répondrons à toutes vos questions sans la moindre langue de bois.

Faille Club ?

Pour de nombreux possesseurs de Playstation 4, DriveClub est avant tout la promesse d'un visuel époustouflant censé affirmer le potentiel graphique de la nouvelle génération. Pourtant, il y a un an à peine, les commentaires négatifs à l'égard du jeu fusaient sur la toile, même du côté des plus fervents supporters de la marque. Les présentations au public dans les grands salons mondiaux peinaient à convaincre, certains allant même jusqu'à parler d'un jeu à peine plus joli que ceux de la génération précédente. Soyons clairs, nous étions de ceux qui pensaient à l'époque que le niveau d'exigence des joueurs avait atteint un point de non retour. Qu'on le veuille ou non, la profusion de détails montrée par Evolution Studios sur le tracé canadien dévoilé pendant la Gamescom 2013 était déjà très largement supérieur à tout ce qui avait pu être fait auparavant. Mais voilà, tout cela ne suffisait sans doute pas face aux attentes démesurées des futurs acheteurs de la machine, dont la grogne s'est d'ailleurs vue totalement légitimée une fois le report du jeu officialisé. Les mois qui suivirent furent ensuite l'occasion de prouver à tous les incroyables progrès qui avaient été réalisés, ce que tout le monde n'a pas manqué de souligner lorsque de nouvelles vidéos ont fait leur apparition sur la toile. Nouveaux environnements présentés, lumière très soignée frisant avec le photo-réalisme, et bien sûr effets météorologiques bluffants, les développeurs n'ont pas lésiné sur les moyens pour clouer le bec à leurs détracteurs. Depuis, la machine à buzz s'est emballée, DriveClub revenant en tête de peloton bien décidé à ne rien lâcher.

7 octobre 2014, à un jour de la sortie officielle du jeu dans nos contrées pluvieuses, que vaut réellement le titre des géniteurs de la série Motorstorm d'un point de vue purement technique ? La première chose à préciser pour les joueurs du fond un peu endormis près du radiateur (de la voiture cela va sans dire), c'est que DriveClub ne débarque pas dans les linéaires avec toutes ses billes dans son sac. En effet, les impressionnantes intempéries ayant été présentées plusieurs fois à la presse ne s'aligneront pas sur la ligne de départ en ce jour de lancement et il faudra encore patienter quelques semaines de plus avant de pouvoir y goûter. Les développeurs ayant toujours été clairs à ce sujet, point de déception possible, d'autant que si l'attente supplémentaire en vaut la peine, ce retard sera bien vite oublié. Bonne nouvelle, le studio de développement a d'ores et déjà l'intention de proposer du contenu supplémentaire (gratuit et payant) régulier dans l'année qui vient. Une excellente chose pour la durée de vie du titre et le maintien de l'engouement à son égard. Mais trêve de digression, si la pluie et la neige nous font faux bond pour le lancement du jeu, l'ambitieux système de météo est bel et bien actif, DriveClub gérant comme personne les changements de luminosité en fonction des déplacements des nuages et du niveau d'humidité dans l'air. En résultent des atmosphères radicalement différentes à chaque fois que l'on lance une course, même lorsque l'on se contente de recommencer une épreuve déjà terminée ou abandonnée en cours de route. Tout cela vient évidemment changer drastiquement la façon d'appréhender le tracé, modifiant les points de repère que l'on pensait avoir établis. À ceci s'ajoute bien évidemment le cycle jour/nuit (en temps réel ou en accéléré) qui joue lui aussi son rôle dans l'issue des courses.

Ce souci du détail apporte certes beaucoup de réalisme à l'atmosphère qui se dégage de chaque circuit, mais il est également à double tranchant à certains égards. Cela ne vous aura pas échappé en regardant nos quelques vidéos de gameplay, en fonction de l'heure, des conditions météo ou du pays dans lequel se déroule une épreuve, DriveClub pourra être visuellement impressionnant ou un brin décevant. Les teintes plus sombres, lorsqu'elles ne sont pas contrebalancées par quelques rayons de soleil sur certains pans du décor, paraîtront bien tristes aux yeux de quelques uns, qui n'y verront pas là la démonstration technique attendue. Pourtant, s'arrêter à ces quelques moments où le jeu n'affiche pas un visuel à l'épreuve des critiques serait bien injuste au regard du reste du jeu. Car qu'on se le dise, malgré certains défauts (dont nous parlerons sous peu), DriveClub reste un titre magnifique dans 90% des cas, les paysages ne cessant d'évoluer grâce à ces changements plus ou moins subtils de luminosité. Les effets de lumière éblouissants (au propre comme au figuré) ne sont pas uniquement cosmétiques puisqu'ils ont une réelle incidence sur le gameplay, certains passages obligeant même à adopter une conduite à l'aveugle quand le ciel lumineux contraste trop avec la route que les nuages obscurcissent. Tout le monde n'en sera pas forcément satisfait, car cet aspect aléatoire des courses peut facilement jouer en la défaveur du joueur quand il se mesure à un défi en ligne, mais cela a le mérite de proposer un réalisme encore jamais vu dans un jeu du genre.

Dommage par conséquent de constater un défaut technique assez marqué que l'on avait pourtant pris l'habitude d'oublier sur consoles next gen : l'aliasing. Là où pourtant la Playstation 4 est capable d'afficher des mondes ouverts quasiment épargnés d'effets de crénelage disgracieux, DriveClub ne parvient pas à le masquer suffisamment pour qu'on ne s'en soucie pas. Le plus gênant tient surtout au fait que la superbe modélisation des 50 voitures disponibles au lancement s'en voit quelque peu entachée, les effets de scintillement étant nettement visibles dès que l'on joue en vue extérieure - ou lorsque l'on sélectionne son véhicule avant la course. Les circuits sont également touchés par ce problème, bien que ce soit globalement mieux géré (sauf dans les passages plus chargés en détails ou de nuit dans les zones les plus éclairées). Dans l'ensemble, s'il n'y a pas de quoi crier au scandale, on ne peut s'empêcher de regretter cette concession que l'on devine nécessaire pour permettre un affichage aussi riche en détails - quitte à s'attarder sur des éléments de décor que l'on n'a pourtant pas le loisir d'admirer lorsque l'on file à plus de 200 km/h. Au delà de cela, DriveClub propose des environnements originaux très réussis qui n'oublient pas de soigner la technicité du tracé lui-même, les circuits étant tous très intéressants à parcourir. Au rayon des petits détails qui surprennent agréablement, on soulignera l'apparition progressive d'une fine couche de condensation sur les carrosseries des voitures en fonction du niveau d'humidité dans l'air. Les reflets se brouillent au fur et à mesure des tours ce qui, si on l'ajoute aux phares des voitures et aux lumières environnantes, peut donner des images assez saisissantes de réalisme.

Un mot sur la modélisation sans faille des cockpits et sur les effets très réussis lorsque l'on joue avec la vue tableau de bord (en dépit de reflets trop aliasés sur le pare-brise) qui apportent beaucoup en termes d'immersion. Comme nous le disions plus haut, peu de critiques à émettre au niveau des décors, mais il faut toutefois souligner que les "vrais circuits fictifs" (comprendre ceux encadrés de vibreurs) sont, comme dans la réalité, plus pauvres graphiquement. Dommage pour un titre qui fait justement fi des tracés officiels que l'on trouve dans tous les autres jeux de course. Côté son, on oubliera rapidement la bande originale assez impersonnelle (désactivée en course par défaut) pour se concentrer sur les sons de moteur, un peu inégaux. On retrouve bien des sonorités différentes en fonction du véhicule sélectionné, certains moteurs bénéficiant d'un rendu très crédible et agréable pour les amateurs de ronronnements mécaniques. Nous avons cependant été moins convaincus par certaines voitures, la faute à un effet "aspirateur" un peu trop prononcé à notre goût. Il est toutefois possible que les moteurs incriminés ne fassent que reproduire le véritable son du véhicule et que c'est par souci de réalisme qu'Evolution n'a pas voulu ajouter d'effets supplémentaires pour les rendre plus spectaculaires. C'est d'ailleurs sans doute pour cette même raison que les sons des moteurs sont si étouffés en vue cockpit. Un petit tour dans les options pour monter le volume des effets sonore améliore un peu les choses, mais on aurait souhaité que l'insonorisation des habitacles soit moins parfaite pour mieux ressentir la puissance de certains modèles.

Club sandwich

Un beau jeu, c'est bien joli, mais sans une partie ludique un minimum intéressante, difficile de maintenir l'intérêt du joueur une fois passé le stade de la découverte. DriveClub propose une structure du mode solo fidèle à ses ambitions arcades, avec une progression libre dont la seule contrainte est le gain d'expérience et d'étoiles pour débloquer les épreuves suivantes. Chaque course demande donc au joueur de réaliser trois défis précis pour obtenir les fameuses étoiles, l'obtention de celles-ci ne devant pas obligatoirement se faire sur un seul essai. Ainsi, on pourra revenir plus tard pour tenter de décrocher les étoiles manquantes et compléter son tableau de chasse. Certains de ces défis sont très largement à la portée du premier essai (encore que) mais d'autres requerront adresse et patience pour les remporter. On vous demandera souvent de terminer dans le trio de tête (mais également parfois premier ou second), de battre un temps donné au tour, de marquer un certain nombre de points (en suivant une trajectoire précise ou en dérapant sur une zone donnée), d'atteindre une vitesse de pointe minimale, etc. Les épreuves alternent courses contre l'IA, contre la montre (où obtenir la troisième étoile sera clairement plus compliqué que de remplir un défi de temps lors une course), mais les amateurs de drift pourront eux aussi se faire plaisir dans des épreuves dédiées (où les zones de dérapage alternent avec celles de vitesse). La progression se veut assez fluide, les nouveaux véhicules (et les nouveaux designs de carrosserie) se débloquant au fur et à mesure des victoires pour que la motivation reste intacte tout au long du jeu. Au total, ce ne sont pas moins de 250 étoiles qui pourront être obtenues, à condition d'en avoir les moyens. En effet, tout le monde n'arborant pas le tableau de chasse d'un certain MorphBZH, il faudra souvent s'accrocher pour parvenir à bout de tous les défis demandés.

Heureusement, la fin (actuelle) du mode solo peut très largement être atteinte sans pour autant terminer toutes les épreuves proposées. De même, l'obtention de véhicules se veut assez aisée, car dépendant de la montée en expérience. On gagne évidemment plus de points en obtenant des étoiles, mais la conduite avec style et le système d'accolades (des points distribués quand on utilise un modèle de voiture pendant un certain nombre de kilomètres, quand on participe à un type d'épreuve un temps donné, etc.) permettent de continuer de gagner des niveaux sans trop avoir à se soucier de ces satanées étoiles manquantes. À noter d'ailleurs que chaque catégorie du système d'accolade peut être montée jusqu'au niveau 5, et qu'il en existe tout de même 6 au total (véhicules, événements, gameplay, lieux, constructeurs, modes de jeu), les accolades en elles-mêmes étant au nombre de 50. On devine aisément que le but est ici de faciliter l'avancée dans le jeu en maintenant la frustration à son minimum, mais pourtant, cette dernière s'invite de temps à autre dans la partie. En cause, l'agressivité souvent excessive des conducteurs adverses gérés par l'intelligence artificielle du jeu. En effet, en course, difficile de maintenir une trajectoire propre lorsqu'un adversaire vous tamponne allégrement par derrière, ne faisant pas vraiment cas de votre présence pour poursuivre sa route. Agaçant pour ceux qui mettent un point d'honneur à faire une course sans le moindre choc, d'autant qu'il leur faudra aussi anticiper les freinages parfois inattendus de ceux qui les précèdent. Bien qu'arcade dans son approche, DriveClub demande malgré tout un respect de certaines règles de conduite pour être performant, et il n'y a rien de plus frustrant que de partir dans le décor et perdre la course à cause d'une IA trop compétitive.

Pour autant, elle sait aussi faire preuve d'un minimum de jugement en évitant parfois les collisions. Il aurait juste fallu qu'elle soit plus constante dans ses réactions pour éviter les défaites injustes. N'allez cependant pas croire qu'un adversaire dirigé par l'IA sera toujours plus clément envers ses petits camarades de synthèse. Les accrochages, s'ils n'atteignent pas la fréquence de certains jeux concurrents, restent malgré tout possibles, ceci donnant aux courses une dynamique de l'imprévisible assez agréable. Il faudra donc toujours rester sur ses gardes, surtout quand la visibilité fait défaut - de nuit ou par temps sombre, les risques sont permanents. La présence de l'IA vient aussi parfois perturber la réalisation de certains défis (ceux axés sur le drift notamment, qui demandent assez d'espace pour faire monter le compteur de points), mais rien d'insurmontable avec un minimum de pratique. Et puis, comme nous le disions plus haut, il est toujours envisageable de recommencer une course en laissant filer la meute pour se concentrer sur ces fameux objectifs de précision. Pour terminer sur l'IA et la difficulté du jeu, sachez enfin qu'il n'existe aucun moyen de sélectionner le niveau des concurrents dans la partie solo du jeu, mais qu'aucune course ne propose un challenge inaccessible. Il en va tout autrement du mode "jeu libre", où le mode de difficulté Légende devrait apprendre quelques leçons d'humilité aux plus aguerris des joueurs. On suppose que le contenu qui viendra étoffer la partie solo finira par proposer des épreuves de plus en plus difficiles à appréhender, mais pour le moment, la difficulté est suffisamment bien dosée pour que le jeu ne tombe jamais dans un extrême ou l'autre. Oh bien sûr, il faudra sans doute accepter l'idée que toutes les étoiles ne sont pas forcément à la portée de tous, comme les médailles en platine de PGR, mais après tout, cela n'a rien d'anormal.

Parlons conduite maintenant, car c'est évidemment le nerf de la guerre dans un jeu de course automobile. Malgré une philosophie assez similaire à celle de Playground Games, la façon dont Evolution Studios a abordé la conduite de DriveClub est finalement assez différente. Tout d'abord, on note l'absence totale de réglages personnalisés liés à la conduite. En dehors du choix du type de boite de vitesses, aucune aide ne peut être activée ou désactivée. Tout aussi surprenant, il est impossible d'afficher la trajectoire idéale sur la piste le temps de mémoriser les tracés (qui sont, doit-on encore le rappeler, tous totalement originaux). Ce n'est pas un problème en soi, mais il nous fallait néanmoins le préciser. Pour compenser cette "absence", Evolution a eu la bonne idée d'utiliser un système assez original pour indiquer la difficulté des virages à venir. Les abords de la piste sont donc "équipés" de drapeaux de différentes couleurs qui permettent une lecture rapide et efficace du tracé quand on le découvre à grande vitesse. Plutôt facile à prendre en main, DriveClub propose un compromis assez intéressant entre arcade et crédibilité des réactions de la voiture. Hormis certains véhicules, la tenue de route est bonne et encourage le joueur à adopter une conduite sportive dès le départ. Il n'est cependant pas impossible de perdre le contrôle (ceux qui débloqueront l'Ariel Atom comprendront rapidement) ou de voir sa voiture partir en ligne droite en cas de mauvais freinage. Pour un jeu d'arcade, DriveClub surprend également dans l'importance qu'il accorde aux sorties de virage et à la gestion du freinage et de l'accélération. Le soin apporté aux trajectoires peut également grandement affecter le classement final.

Les différentes voitures procurent des sensations bien différentes, les caractéristiques distinctes se sentant véritablement une fois sur la piste. L'excellente Bac Mono (qui rappelle par sa conduite très réactive les meilleurs moments de PGR) aura par exemple un net avantage dans les courbes mais se fera rattraper ou distancer par une Ariel Atom à l'accélération fulgurante. En dehors des épreuves où la sélection des véhicules sera limitée, il y aura donc toujours un élément tactique non négligeable dans le choix de votre monture, ce qui est indéniablement une très bonne chose. Seul bémol à cela, il arrive parfois qu'en fonction de son niveau d'adresse au jeu, une épreuve demande un véhicule un peu plus performant pour s'acquitter des trois défis de l'épreuve, ce qui force le joueur à y revenir plus tard. Défaut ou point positif, à vous d'en juger, sachant que cela dépendra réellement de votre approche du titre. Même s'il n'apparaît pas dans les statistiques des voitures, le poids aura lui aussi son importance à jouer, dans la maniabilité bien sûr, mais aussi dans les "affrontements" contre l'IA qui deviendront plus difficiles à bord d'un véhicule plus léger. Un point qui pourra avoir son importance dans la montée du facteur frustration dont nous parlions plus haut. La nette tendance qu'ont les voitures à survirer ne plaira pas forcément à tout le monde, mais fait irrémédiablement partie de la personnalité du jeu. À ce titre, les épreuves de drift demandent une réelle précision et il faudra une bonne maîtrise de la discipline pour atteindre les meilleurs scores. Le moteur physique les gère de façon crédible et la réussite de beaux enchaînements procure d'excellentes sensations, à condition d'avoir le niveau évidemment.

Pour éviter que DriveClub ne se transforme en jeu de stock car digne de Destruction Derby (ce que l'IA semble pourtant bien décidée à faire parfois), Evolution Studios a pensé inclure un système de pénalités que l'on retrouve aussi bien dans le mode solo que dans les parties en multijoueur (que nous aborderons dans la dernière partie de cette review). Même si les bords de piste restent solidement encadrés par des barrières, le jeu vous sanctionnera d'un net ralentissement (plus ou moins long) si vous tentez de couper allègrement un virage. Une bonne idée pour éviter les abus en multijoueur, mais qui peut cependant surprendre face à l'IA revêche du jeu. D'autant que le système manque très clairement de cohérence, puisque l'on se verra parfois pénalisé pour une sortie de route involontaire quand à un autre moment, la prise d'une courbe un peu serrée ne fera l'objet d'aucune punition. Il devient alors difficile de juger ce qui est autorisé ou non par le jeu. Même chose en ce qui concerne les collisions, généralement sanctionnées d'une simple perte de points, sauf en cas de gros impact sur un adversaire. Mais voilà, cela peut aussi arriver en percutant le décor un peu fort, ce qui peut déjà fortement ralentir la voiture à la base. Double peine donc. À côté de cela, certains frottements virils sur les rails de sécurité peuvent permettre de gagner du temps, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Rien qu'un éventuel patch ne saurait régler évidemment, mais on vous avoue que lors de nos sessions de jeu, cela nous a parfois laissés perplexes. Même réaction d'incrédulité face au timer qui se déclenche à chaque fois que l'on arpente un peu trop longtemps les bas côtés, alors qu'un simple ralentissement aurait suffit à inciter le joueur à revenir sur la piste. Il est rare d'atteindre le bout du compte à rebours (dont l'issue est un respawn immédiat sur la route), mais on aurait clairement préféré se passer de cette idée un brin démodée.

Le Club des Six

Communiquées dès le départ par Sony et les développeurs, les ambitions sur l'aspect social de DriveClub étaient grandes. La création des clubs, axe central de cette dimension communautaire, vous fera entrer de plain-pied dans la compétition internationale. Il est bien sûr tout à fait possible de ne pas rejoindre le moindre club et de bouder la partie multijoueur pour se concentrer sur le solo, mais il faut savoir que la progression du niveau du club (indépendante de celle du joueur) donne accès à quelques véhicules autrement inaccessibles. Rejoindre un club permet également de se sentir plus impliqué face aux nombreuses notifications (désactivables) que l'on reçoit régulièrement et qui nous invitent à nous mesurer aux défis créés par les autres joueurs. Ces défis dépendent en fait de la progression dans le mode solo, puisque ce sont vos performances dans les épreuves du jeu (dans la carrière ou le mode de jeu libre) qui pourront être proposées à la communauté. Une fois votre record établi, il suffit alors de choisir la durée sur laquelle s'étendra votre défi et de le lancer à qui vous voulez (clubs amis, joueurs précis, etc.). Si personne ne vient à vous battre, vous gagnez de l'expérience et faites progresser votre club si vous en avez intégré un. Rassurez-vous cependant, même sans forcément briller dans les épreuves en ligne, votre contribution pour faire progresser votre club se fera au travers de divers facteurs, comme le système d'accolades dont nous parlions précédemment par exemple. Limités à 6 membres, les clubs ont pour vocation de réunir des joueurs complémentaires qui se connaissent, mais qui n'ont pas nécessairement besoin de jouer ensemble pour progresser. Un détail d'importance pour ceux dont l'emploi du temps pourrait ne pas correspondre avec leurs amis proches. Cette dimension asynchrone du multijoueur donne donc plus de latitude quant à la gestion de son temps en ligne, ce qui n'est pas négligeable pour une bonne frange de joueurs. Un bon point donc !

Concernant la partie plus directement compétitive, à savoir les affrontements en direct contre d'autres joueurs, DriveClub tente une approche un peu surprenante. Tout commence par la création de votre "party" qui peut monter jusqu'à 6 joueurs (comme les 6 membres de votre club, même si rien ne vous empêche d'inviter des amis qui n'en font pas partie). Vient ensuite la page qui affiche toutes les épreuves sur le point de débuter, un compte à rebours vous indiquant le temps restant pour vous y inscrire. Le chef de groupe décide de l'épreuve et à moins de tenter l'inscription trop tardivement, toute l'équipe rejoint la partie sélectionnée. On se retrouve alors face à d'autre joueurs (pour un total maximal de 12 participants) dans des courses qui peuvent aller du match par équipe à la course simple où chacun concourt pour sa propre gloire. La surprise vient du fait que l'on ne peut créer de partie privée, ni choisir le tracé de son choix et ses conditions de course (heure, vitesse du time lapse, classe de véhicules, etc.). On ne peut donc jamais organiser d'événements réservés à des joueurs triés sur le volet pour éviter les rencontres malheureuses avec des conducteurs du dimanche (une petite pensée pour les énergumènes que nous avons eu le malheur de rencontrer ce week-end). Un choix surprenant qui se justifie à priori par la volonté des développeurs de contrôler la synchronisation des parties à chaque instant. On peut aussi imaginer que c'est également une manière de maintenir la dynamique de club en marquant encore plus l'aspect compétitif. Reste que l'on sait pertinemment que les jeux de voiture sont régulièrement envahis par des joueurs peu scrupuleux qui ne pensent qu'à jouer du pare-chocs. Pour les gentlemen drivers que nous sommes, l'impossibilité de nous isoler pour nous entraîner à plusieurs ou profiter de courses qui prônent le respect des autres nous ennuie un peu, on vous l'avoue. Heureusement, il existe aussi des joueurs parfaitement fréquentables qui partagent notre philosophie de jeu, comme nous l'avons vu hier. Espérons qu'ils soient nombreux pour éviter que la frustration ne finisse par dépasser celle causée par l'IA !

Enfin, parlons un peu des outils de personnalisation qui sont mis à la disposition du joueur. Étonnamment, pour un jeu qui affiche une dimension sociale et connectée aussi poussée, point de création possible en dehors de la modification des différentes couleurs sur les designs de vinyles proposés. Le gain de niveaux permet certes de débloquer bon nombre de décorations pour habiller ses voitures, mais on est loin de la liberté proposée par la série Forza à ce niveau. D'autant que tous les designs disponibles ne feront sans doute pas l'unanimité auprès de la communauté. On arborera donc au choix les couleurs de son club (que seul le propriétaire peut modifier) ou bien l'une des quatre livrées sauvegardées sur votre profil. Un chiffre un peu limité quand on sait en plus que chaque voiture ne propose qu'un seul et unique coloris constructeur ! Eh oui, là où la plupart des jeux de voiture laissent le joueur décider de la couleur d'origine de sa voiture, DriveClub l'impose sans aucune autre forme de procès. Vous avez envie de piloter une Audi R8 dans sa version constructeur, il faudra aimer le bleu. Seul moyen de contourner cette limitation, créer une peinture (sans stickers) et la sauvegarder sur l'un de vos quatre emplacements. S'il est bien sûr possible de le faire autant de fois qu'on le désire, le fait d'être obligé de passer par le garage du menu principal pour "créer" une nouvelle carrosserie est quelque peu contraignant. D'aucuns diront que nous nous attardons sur des détails qui n'ont rien à voir avec le gameplay, ce qui est tout à fait vrai, mais cela nous semble pourtant d'importance dans un jeu où l'on nous demande d'affronter les autres et de s'en démarquer. Gageons que le studio de développement pensera à proposer un véritable choix de couleurs constructeur, à moins que tout cela ne soit encore dû à une histoire de gros sous.

Verdict


DriveClub n'est assurément pas un titre parfait en tous points à sa sortie, mais il n'en reste pas moins ambitieux sur bien des plans. Techniquement d'abord, les développeurs ont fait un travail assez remarquable sur la gestion de la météo, et même si les intempéries ne seront implémentées que d'ici quelques semaines, les changements de luminosité restent parmi les plus impressionnants à ce jour. Solide par son gameplay, DriveClub l'est aussi au niveau du contenu, qui propose une bonne variété d'épreuves où il faudra batailler pour décrocher toutes les étoiles, dans le plus pur esprit arcade. La conduite facile d'accès n'est pas sans subtilités, ce que l'on découvre à mesure que les classes supérieures de véhicules deviennent accessibles, et les sensations deviennent alors vite grisantes. Riche en tracés, malgré un manque de "courses étape" vraiment différentes, DriveClub n'oublie donc pas le plaisir de la conduite pour aller avec celui des yeux. Reste à espérer que l'ajout de contenu régulier et les futurs patchs viendront contredire les quelques bémols soulevés dans cet article. À vous de voir si les problèmes que nous soulevons ont suffisamment de poids pour freiner votre achat. Dans le doute, on vous rappelle que les abonnés PS+ ont accès à une partie du jeu gratuitement dès demain. Le mieux est encore de vous faire votre propre avis et de le partager avec nous !
  • Les plus
  • Visuellement au top à 90% du temps
  • Une gestion de la météo impressionnante (et prometteuse pour la suite)
  • Un gameplay qui marie parfaitement arcade et semi-réalisme
  • Une conduite différente selon les modèles de voiture
  • Des tracés tous intéressants et bien pensés
  • Un nombre total de circuits très honnête (55 en comptant les versions reverse)
  • Des conditions de course variables qui changent la façon d'aborder les courses
  • Des paysages originaux, dépaysants et très réussis.
  • Toutes les vues parfaitement jouables, les cockpits très immersifs
  • L'émulation des défis en ligne
  • La promesse des ajouts à venir (intempéries, mode photo, replay, nouveaux circuits, etc.)
  • La Bac Mono et la MacLaren P1
  • Le Club Gamersyde, parce que nous le valons bien
  • Les moins
  • Graphiquement inégal, aliasing trop marqué
  • Dégâts visuellement limités
  • Sons des moteurs parfois décevants
  • Une seule couleur de carrosserie constructeur, vraiment ?
  • IA qui peut s'avérer très frustrante
  • Manque de tracés vraiment différents
  • Les musiques
  • Une gestion très aléatoire (et dépassée) des pénalités
  • Impossibilité de créer de parties privées en ligne
  • Absence de mode replay au lancement (mais il arrive !)

L'avis de BlimBlim


Je suis globalement d'accord avec le test de maitre Driftwood, toutefois en tant que pilote virtuel relativement moyen je tiens à mettre encore plus en avant le coté frustrant de ce jeu. Le fait que chaque voiture est réellement différente des autres et que ses caractéristiques influent beaucoup est certes une excellente chose en soit, mais cela rend aussi certains challenges quasi impossibles sans le bon véhicule, qui ne sera parfois débloqué que bien plus tard dans le jeu. Recommencer une épreuve des dizaines de fois ne me pose ordinairement aucun souci dans un jeu de voiture, mais quand toutes ces tentatives n'ont été là que pour constater que le véhicule choisi n'était pas à la hauteur, le tout couronné par l'IA particulièrement agressive du jeu, il m'est arrivé plusieurs fois d'éteindre la PS4 et d'aller faire autre chose... Autre point que je tenais à souligner, le système de gestion de la couverture nuageuse, en soit une prouesse technique absolument remarquable, n'est pas réinitialisé à chaque course et/ou restart. Cela signifie qu'une tentative peut se faire avec le soleil dans les yeux, et la suivante avec le soleil caché par un nuage. Et vue la différence au niveau visibilité de la piste que cela peut faire, je trouve ce choix particulièrement étrange puisqu'il est virtuellement impossible d'avoir deux fois de suite les même conditions de course. Pour un jeu qui mise beaucoup sur la partie sociale et l'émulation entre joueurs, on serait en droit d'attendre que tout le monde joue exactement dans les même conditions pour une épreuve donnée. Ne croyez pas toutefois que je n'aime pas ce jeu, quand tout se passe bien, et c'est la plupart du temps heureusement, il est absolument époustouflant que ce soit graphiquement que dans son gameplay beaucoup plus pointilleux qu'il n'en a l'air.
Piteur_Parcoeur
Piteur_Parcoeur
Commentaire du 07/10/2014 à 15:09:50
Merci pour cette review, que je lirais ce soir pour être franc, trop longue pour être lue discretement au boulot :ninja:

Vivement demain que je puisse m'y essayer
En réponse à
MouldyCake
MouldyCake
Commentaire du 07/10/2014 à 15:10:06
Yeah!! ce test me conforte dans mon choix! Merci à vous.
En réponse à
GTB - Acapello
GTB
Commentaire du 07/10/2014 à 15:12:01
Pas de la review de merde ça c'est clair. Je me lirai -et visionnerai- ça bien tranquillou ce soir également.
En réponse à
Blackninja
Blackninja
Commentaire du 07/10/2014 à 15:19:02
Quel test!!
Surement un des meilleurs depuis le début de Gamersyde!
En tout cas je suis rassuré sur tous les points et j'ai hâte de pouvoir y jouer!
Merci pour tout ce travail!
En réponse à
SweeneyTodd - Undercover Modocop
SweeneyTodd
Commentaire du 07/10/2014 à 15:25:53
Positive globalement cette review malgré quelques défauts et choix discutables. L'ayant testé brièvement, je suis content de voir qu'on partage le même avis. Un jeu que je prendrai certainement quand la PS4 aura atterrie à la maison.

Pas de questions pour moi, le texte est suffisamment complet.
En réponse à
CaptainTARASS - Lapin blanc
CaptainTARASS
Commentaire du 07/10/2014 à 15:28:45
Le jeu laisse un goût d'inachevé, et la partie Club qui a tant été mise en avant et dans l'état assez décevante, notamment d'un point de vue personnalisation.
En réponse à
CraCra
CraCra
Commentaire du 07/10/2014 à 15:34:47
merci, reste à se taper tout ca
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guts_o - Chauffeur de salle
guts_o
Commentaire du 07/10/2014 à 15:36:39
Super review bien complète, le jeu ne m'intéresse pas particulièrement n'étant plus grand fan de courses sur circuits fermés depuis la "mort" de PGR, en tout cas ça reste un jeu que j'essayerai volontiers une fois la PS4 acquise.
En réponse à
Alx
Alx
Commentaire du 07/10/2014 à 16:57:41
Autre point que je tenais à souligner, le système de gestion de la couverture nuageuse, en soit une prouesse technique absolument remarquable, n'est pas réinitialisé à chaque course et/ou restart. Cela signifie qu'une tentative peut se faire avec le soleil dans les yeux, et la suivante avec le soleil caché par un nuage. Et vue la différence au niveau visibilité de la piste que cela peut faire, je trouve ce choix particulièrement étrange puisqu'il est virtuellement impossible d'avoir deux fois de suite les même conditions de course.
J'aurais plutôt vu ça comme une qualité, non ? Le principe même d'avoir de la météo dans ce genre de jeu c'est pour ajouter une touche d'incertitude et de variations. Si c'est pour avoir exactement le même rayon de soleil au même virage au même moment, ça ne fera que mettre en avant le côté artificiel de la chose.
En réponse à
xdr - Coop biatch
xdr
Commentaire du 07/10/2014 à 17:41:33 En réponse à Alx
Ouais mais ça fausse les timeattack. ^^

Perso aussi je trouve ça positif car je me fout des time attack. :p
En réponse à
Kilmo
Kilmo
Commentaire du 07/10/2014 à 17:45:29 En réponse à Alx
Je suis comme Alx, je trouve que ce "problème" de gestion nuageuse est un plus et non une tare. Sinon, à quoi ça sert de réclamer une météo dynamique si c'est pour avoir la même chose à chaque fois ? Ça apporte ce petit côté aléatoire que l'on retrouve dans la vraie vie !
Pour l'IA, c'est comme dans MotorStorm on dirait ! Une IA qui cheate à mort et qui colle aux fesses même si on fait un sans faute ! J'ai presque envie de dire tant mieux ! Ça changera des GT/Forza où l'on se fait ch.. deux tours sur trois !
Bravo pour cette review très complète une fois de plus !
Je note quand même une légère baisse dans les intertitres ! :D
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BlimBlim - Tyrannosaurus
BlimBlim
Commentaire du 07/10/2014 à 18:00:34 En réponse à Alx
Posté par Alx
J'aurais plutôt vu ça comme une qualité, non ? Le principe même d'avoir de la météo dans ce genre de jeu c'est pour ajouter une touche d'incertitude et de variations. Si c'est pour avoir exactement le même rayon de soleil au même virage au même moment, ça ne fera que mettre en avant le côté artificiel de la chose.
Quand d'un restart à l'autre tu passes d'une visibilité parfaite de chaque virage à un extrême inverse où tu as du mal à voir où est le bord de la route, moi je dis que c'est un problème. Ce n'est pas comme si on allait pas revenir sur ce circuit une bonne dizaine de fois pendant le reste des épreuves et qu'on aurait donc pas l'occasion de revoir le circuit dans d'autres conditions lumineuses...
Pour la même épreuve, les conditions de départ devraient être systématiquement les même (à partir du moment où elles ont une véritables influences sur la facilité de conduite). Le hasard n'a pas sa place dans un jeu où la compétition est le coeur même du design.
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BigGame
BigGame
Commentaire du 07/10/2014 à 18:02:26
Ce message est en mode Boulet Time (TM). Pour l'afficher, cliquez ici
Très bon publi-reportage !!

Euh très bonne review pardon ^^

"Y'a pas de météo, mais c'est pas grave parce que...", "ça c'est pas top mais c'est pas grave, on s'y fait..."

Mince ! Bouletisé

Non mais je déconnais hein, Dc éclate Forza les doigts dans le nez
BlimBlim - Tyrannosaurus
BlimBlim
Commentaire du 07/10/2014 à 18:11:13 En réponse à BigGame
On en reparle dans une semaine. Noooon je plaisaaaaaante, je t'ai juste banni 48 heures, sympa non !
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Driftwood - Dictateur en chef
Driftwood
Commentaire du 07/10/2014 à 18:12:42 En réponse à BigGame
Pauvre idiot. :)

Mais non, je plaisante. :D

Mais au fait, la review FH2 c'était aussi du publi-reportage, pour que la parité soit totale. ^^
En réponse à
Alx
Alx
Commentaire du 07/10/2014 à 18:25:20 En réponse à BlimBlim
Posté par BlimBlim
Le hasard n'a pas sa place dans un jeu où la compétition est le coeur même du design.
Bah les vrais coureurs auto se soumettent également aux caprices de la météo, et ils ne se plaignent pas. Enfin si, je suppose qu'ils se plaignent, mais bon "c'est le jeu ma pauvre Lucette" :P ; et pour un genre qui essaie dans une certaine mesure de coller à la réalité, ça ne me semblait pas absurde de vouloir conserver cet aspect.
Enfin bon tout ce qu'il leur manque au final c'est une case "météo dynamique" à décocher.
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Namotep
Namotep
Commentaire du 07/10/2014 à 18:25:42 En réponse à BlimBlim
En même temps, ce qui vaut pour soit vaut pour les autres. En formulant cette critique, j'ai l'impression que tu te positionnes comme la personne lésée et l'hypothétique adversaire, avantagé. Hors, les deux le seront et inversement.

Je préfère qu'ils donnent la possibilité de rabattre les pare-soleil ou tout ce qu'on a pour contrer ça.
Et puis, sur un circuit fermé (mais même A to B), tu vas forcément rencontrer le soleil à un moment (suivant sa position). Que tu sois ébloui dans telle ou telle portion du circuit... Finalement, tu changes juste le moment ou tu auras une possible gène.

J'aime bien cet aspect du jeu, j'espère que tout les jeux le feront par la suite (faut que ça évolue techniquement).C'est une donnée à prendre en compte en plus, ça donne de la variété et de la vie au course.
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balita
balita
Commentaire du 07/10/2014 à 18:26:48
un compromis assez intéressant entre arcade et crédibilité des réactions de la voiture
Ah, enfin quelqu'un qui utilise ce terme dans un test. Merci !
En réponse à
Kilmo
Kilmo
Commentaire du 07/10/2014 à 18:31:59
Il y a souvent le problème en ski alpin, où les conditions peuvent changer énormément entre le premier et dernier concurrent !
En rallye aussi où chacun part en attendant son tour !
C'est parfois injuste, parfois ça va dans le bon sens et parfois ça disqualifie...
Je trouve que ça fait partie des règles du sport !
En réponse à
Regarde
Regarde
Commentaire du 07/10/2014 à 18:45:07
"On en profite pour annoncer la tenue d'un nouveau livestream dès ce soir 21h30, direct pendant lequel nous répondrons à toutes vos questions sans la moindre langue de bois."

Oh my je vais réentendre la belle voix suave de Drift...



"... des pavés... qui font vibrer la manette..."

Oh ya pas que les pavés qui font vibrer ma petite Scarlett ^^

Bon vivement minuit le jeu est chargé encore quelques heures avant d'y jouer.
En réponse à
Driftwood - Dictateur en chef
Driftwood
Commentaire du 07/10/2014 à 18:47:52 En réponse à balita
Posté par balita
un compromis assez intéressant entre arcade et crédibilité des réactions de la voiture
Ah, enfin quelqu'un qui utilise ce terme dans un test. Merci !
Ça doit être du mimétisme, à force de te lire. ;)
En réponse à
Avalon
Avalon
Commentaire du 07/10/2014 à 18:58:25
Excellent review! merci pour tout le taf abattu!
En réponse à
Namotep
Namotep
Commentaire du 07/10/2014 à 19:01:51 En réponse à Kilmo
Posté par Kilmo
Je trouve que ça fait partie des règles du sport !
Je suis d'accord ;)

ps: Dans Forza 6, on aura la possibilité de porter des lunettes de soleil, mais ça fera parti des aides par contre :)
En réponse à
roreaver
roreaver
Commentaire du 07/10/2014 à 19:40:37
Quid des volants???
sinon très bon test, la couverture nuageuse me fait très envie. Par contre les 30 fps me refroidissent méchamment pour un jeu de course...
En réponse à
ghi
ghi
Commentaire du 07/10/2014 à 19:42:03
Excellente review encore ! Pour mon ressenti perso concernant la conduite c'est que les caisses me semblent trop légère . La partie sonore du jeu qui peche entre quelques sons de moteur raté et les crissements de pneus .
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A propos du jeu
Plateformes
PS4
Edité par
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Developpé par
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