On peut dire que le dernier épisode de la série The Legend of Zelda aura su se faire attendre. Prévues à l'origine sur Wii U, puis également annoncées sur Switch, les nouvelles aventures de Link nourrissaient en nous un sentiment d'excitation mêlé à la crainte d'être déçus. The Legend of Zelda: Breath Of The Wild est enfin là et nous sommes désormais en mesure de vous en dévoiler les forces et les faiblesses. Comme d’habitude, la review est accompagnée de quelques vidéos de gameplay, certaines présentant quelques éléments liés à l’histoire. On vous conseille donc de garder cela en tête si vous voulez profiter d'un maximum de surprises. Pour éviter les spoilers et néanmoins découvrir le jeu en mouvement, vous pourrez également vous joindre à nous pour découvrir le début de l'aventure, dès ce soir 22h00, en direct évidemment.
Cela fait 31 ans que The Legend of Zelda partage le quotidien des joueurs, traversant les époques, passant d’une génération de console à une autre en délivrant, la plupart du temps, des jeux de grande qualité. Si Ocarina of Time et A Link to the Past restent les pièces maîtresses de la série pour bon nombre de joueurs, on ne peut décemment pas occulter des épisodes comme The Wind Waker, Majora's Mask ou encore Twilight Princess. Si ces derniers ne font pas l’unanimité pour différentes raisons, le but de Nintendo est toujours resté le même : proposer une aventure épique composée de rencontres amicales, de combats, de découvertes et d’énigmes. Les premiers épisodes ayant posé des fondations solides pour le futur, c’est bien Ocarina of Time qui va bouleverser son époque en proposant un monde extraordinaire et des mécaniques de jeu novatrices, qui ont influencé de nombreuses productions par la suite.
Clairement, The Legend of Zelda: Breath Of The Wild était attendu au tournant, la moindre information circulant sur le jeu déclenchant de vives réactions un peu partout. Pour certains, la crainte de découvrir une version Wii U au rabais était énorme, pour d’autres, la présence d’un open world allait de concert avec un monde vide et plat, où la lassitude prendrait le pas sur le reste. Et tout cela, c'est sans parler de cette rumeur récente faisant état d’un éventuel report du jeu, et donc son absence dans le line-up de la Nintendo Switch. Les attentes étaient donc démesurées, et si nous étions plutôt rassurés depuis nos quelques minutes de prise en main lors de l’événement de présentation de la Switch à Paris, nous avions également encore quelques réserves, sur le plan technique notamment. Bien évidemment, la question de l’intérêt du jeu sur le long terme se posait aussi. Proposer un open world cohérent et intéressant est en effet un exercice périlleux qui nécessite un habile dosage entre exploration et activités principales ou annexes.
Une fois n’est pas coutume, nous commencerons par aborder la liste des choses qui fâchent. On s’en doutait après avoir vu tourner le jeu en différentes occasions, tout n’est pas parfait techniquement, même sur Switch. L’aliasing, tout d’abord, est assez présent, notamment au niveau des ombres et de certains éléments du décor. Le framerate souffre quant à lui de ralentissements occasionnels, toujours dans des situations spécifiques, comme lorsque la zone traversée est habillée d'une végétation luxuriante. Cela reste tout de même acceptable dans l'ensemble, et cela n’aura que peu perturbé notre expérience de jeu au final. Il est cependant intéressant de noter qu’en mode portable, les traces d’aliasing se font moins sentir, et surtout, que les baisses de framerate deviennent beaucoup moins fréquentes. On imagine donc que le gain de puissance de la console lorsqu’elle est placée dans son dock ne suffit pas à proposer une image en 900p sans le moindre ralentissement.
Signalons également quelques soucis de pop up, avec des arbres qui apparaissent parfois au loin, ou des textures qui s’affichent un peu tardivement. Dernier point, et non des moindres, cette espèce de voile blanc appliqué en permanence sur l’image. Choix artistique ou technique, on ne connaît pas la raison de sa présence, mais toujours est-il que c’est pour nous une bien mauvaise idée. Pourtant débattu maintes et maintes fois suite aux différents trailers publiés par Nintendo, on espérait qu’il allait disparaître dans la version finale, mais cela ne sera malheureusement pas le cas. Quelques savants réglages de votre TV devraient atténuer fortement ce phénomène, jusqu'à le rendre quasiment imperceptible, mais on aurait préféré pouvoir se passer de ce genre de rustine pour profiter d'une image plus colorée et plus contrastée. N’ayant pas encore pu apercevoir la version Wii U, nous nous garderons bien de vous donner des impressions sur son rendu, mais nous ne manquerons pas de vous proposer des vidéos si nous arrivons à nous la procurer dans les jours qui viennent.
Soyez rassuré, nous ne vous dévoilerons pas grand chose sur l’histoire du jeu. Ceci étant dit, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer d’un Zelda, la trame principale est assez agréable à suivre et plutôt bien amenée. Au tout début de l’aventure, Link est amnésique et fait ses premiers pas dans un monde dévasté par un désastre sans précédent, survenu 100 ans auparavant. Si les premières heures dans les autres jeux de la série étaient parfois un peu ennuyeuses, on est ici tout de suite plongé dans du concret, au point que tout est faisable directement. Même s’il est bien évidemment conseillé de suivre un minimum la quête principale, vous pouvez, si le cœur vous en dit, partir à la découverte de la carte en suivant votre instinct. Vous découvrirez, entre autres, des tours gigantesques disposées un peu partout sur la carte, celles-ci faisant office de points d’intérêt. Une fois arrivé en haut, vous pourrez donc accéder à la totalité de la carte de la zone qui lui est attachée, admirer le paysage aux alentours, ou bien encore repérer des lieux intéressants, comme des sanctuaires par exemple.
Petite nouveauté de cet opus, ces fameux sanctuaires représentent des mini-donjons avec quelques énigmes à résoudre. Certains vous demanderont d’utiliser les différents pouvoirs de Link, d’autres vous obligeront à faire preuve d'une réflexion particulière, en mettant vos méninges à rude épreuve, quand il ne vous faudra pas faire face à des combats relevés contre des ennemis plutôt farouches. Si vous parvenez à terminer la tâche qui vous est proposée, vous récupérerez un emblème du triomphe qui vous sera très utile par la suite. En effet, terminé la collection de quarts de cœurs pour augmenter votre barre de vie, il faudra désormais terminer 4 sanctuaires et obtenir 4 emblèmes pour pouvoir ajouter un réceptacle de cœur ou d’endurance. Avec plus de 100 sanctuaires au total, cela va évidemment vous demander un temps considérable pour parvenir à bout de toutes les énigmes, mais le bonus octroyé en vaut clairement la chandelle. En effet, vous allez vite vous rendre compte que le jeu est difficile, et que le game over, souvent très rare dans les autres Zelda, devient ici beaucoup plus fréquent.
Sans qualifier le jeu de Dark Souls like, il ne faut pas vous attendre à pouvoir combattre n’importe quel adversaire sans en payer les conséquences. Une part importante du jeu est consacrée à votre équipement, et si vous êtes mal armé, autant dire que vous allez passer un sale quart d’heure face à vos ennemis, même les moins coriaces. Si vous vous retrouvez submergé par de nombreux opposants, la meilleure solution sera peut être la fuite ; il en va de même si vous rencontrez certains ennemis que l’on pourrait qualifier de mini-boss, ceux-ci pouvant venir contrarier votre découverte de la map. The Legend of Zelda: Breath Of The Wild est donc assez difficile dans certaines séquences, mais jamais impossible ou injuste, aussi n’avons-nous jamais ressenti de frustration ou d’énervement particulier liés aux contrôles. Un autre ajout qui affecte la gestion de votre équipement est l'importance des conditions climatiques, bien différentes selon l’endroit où vous vous trouvez. Dans les zones sèches et désertiques, vous souffrirez ainsi de la chaleur alors que, fort logiquement, vous souffrirez du froid dans les zones enneigées. C’est ici que l’importance du choix de vos vêtements prend tout son sens, des bonus de résistance étant ainsi octroyés de différentes manières.
N’espérez donc pas arpenter le désert si vous n’êtes pas un minimum équipé, sous peine de perdre vos précieux cœurs, lentement mais sûrement. Il existe pourtant un autre moyen de résister aux conditions climatiques et aux différents effets maléfiques : la cuisine. Puisque vous ne trouverez plus de cœurs sur votre chemin, il vous faudra récupérer un maximum d’éléments pour vous refaire une santé : des pommes, des champignons, du bois, des silex, des lézards, et bien d’autres choses encore. Vous pourrez également chasser pour récupérer de la viande, ou bien même pêcher des poissons dans les lacs ou étendues d'eau du monde d'Hyrule. Chaque objet aura donc son utilité, et en mixant les ingrédients, vous pourrez confectionner des plats qui pourront vous redonner de la vie, mais également augmenter votre résistance à la chaleur, au froid, etc. En cuisinant des préparations particulières, vous obtiendrez des remèdes qui n’auront qu’une seule et unique fonction précise, mais qui seront de ce fait extrêmement efficaces - pour vous protéger des flammes par exemple. Tous ces effets sont assez logiquement temporaires, et c’est la qualité de vos ingrédients qui fera la réussite de votre plat. Un ajout intéressant qui vous force donc à vous adapter à votre environnement, et également à parcourir le monde à la recherche des ressources pouvant vous aider à traverser une zone dangereuse.
Autre point important à signaler, l’usure de vos armes et de votre bouclier. Plus vous y aurez recours, plus leur durée de vie va diminuer, jusqu'à ce qu'ils finissent par se briser totalement. Il est donc impossible de conserver la même arme et le même bouclier pendant toute l’aventure, ce qui, de toute façon, ne pose pas vraiment de problème, dans la mesure où vous récupérez un grand nombre d’équipements après un combat, dans les coffres ou à d’autres endroits. Si certains regretteront le fait de ne pas pouvoir vraiment s’habituer au maniement de certaines armes, cela ne nous aura finalement pas dérangés. Au contraire même, le passage régulier d’un style d’arme à un autre nous a semblé bénéfique au bout du compte. Terminons notre tour d’horizon du gameplay avec la jauge d’endurance, qui aura plusieurs utilités. Elle déterminera la distance pendant laquelle vous pourrez sprinter, mais également le temps pendant lequel Link pourra rester accroché aux parois qu’il tentera d’escalader.
Composante importante de cet épisode, l’escalade est une activité à ne pas négliger. Si certains lieux sont facilement accessibles, d’autres demandent plus d’efforts, et il ne faudra pas hésiter à franchir des massifs imposants. On peut d'ailleurs aller littéralement partout sur la carte, même tout en haut de certaines montagnes, qui paraissent pourtant gigantesques vues d’en bas. Tant que l’on parvient à trouver le bon chemin pour ne pas retomber, et que l’on est évidemment prêt à endurer les conditions climatiques de la zone en question, on peut potentiellement atteindre notre objectif. Pour finir avec cette jauge d’endurance, vous pourrez utiliser une voile vous permettant de planer sur des distances plus ou moins longues, Link la lâchant lorsque la jauge se vide complètement. En profitant de certains courants ascendants, vous pourrez prendre de la hauteur et vous promener au dessus d’Hyrule en planant. Tout simplement grisant !
Après avoir détaillé ces quelques éléments de gameplay, il est temps désormais d’attaquer l'une des principales forces de The Legend of Zelda: Breath Of The Wild : son open world. Gigantesque, d’une cohérence assez incroyable, on ne s’y ennuie pas une seule seconde. Avec des sanctuaires savamment disposés, des ennemis plus ou moins coriaces à affronter, des objets à récupérer pour cuisiner, des découvertes de paysages magnifiques et extrêmement variés - allant d’une zone aride à une plaine luxuriante, en passant par des montagnes enneigées -, la liste des choses à faire et à voir est impressionnante. Plus important encore, le jeu propose une variété et d'un intérêt à toute épreuve, à faire pâlir bien des concurrents. En effet, construire un open world est une chose, le rendre intéressant et amusant à découvrir en est une autre. On peut sans hésiter l’affirmer, c’est un véritable coup de maître que Nintendo a réalisé ici, et sur nos quelques dizaines d’heures de jeu, nous n’avons jamais ressenti la moindre lassitude.
Nous avons beau avoir encore un nombre conséquent de secrets à découvrir sur la carte, nous avons pourtant l’impression d’avoir participé à un véritable voyage aux côtés de notre héros. Après de longs combats éreintants, après des découvertes toutes plus fascinantes les unes que les autres, c’est avec quelques frissons que nous avons vu défiler les crédits du jeu, après un combat final assez mémorable. Il est évident que nous nous replongerons dans cet univers dès que possible pour découvrir d’autres sanctuaires, d’autres zones inexplorées. Il y a dans ce nouvel épisode un petit quelque chose en plus, qui est difficilement descriptible, mais qui est capable de vous scotcher littéralement devant votre écran du début à la fin. Les heures ont beau défiler, on veut toujours en voir plus, découvrir encore et encore le moindre recoin de la carte, s’immerger dans ce monde imaginaire si bien construit qu’il en devient magique. C'est la combinaison de tous ces éléments qui donne au jeu cette fameuse cohérence, qui véhicule cette impression étrange que le monde ouvert dans lequel on évolue vit sous nos yeux.
Tous les commentaires (71)
Donc en un mot : MERCI !
Je suis plus qu'enthousiaste à l'idée d'aller demain récupérer cette Switch et de pouvoir enfin commencer à arpenter ces vastes plaines et tans pis pour les quelques clippings et autres scintillements qui ne sauraient pas entacher mon enthousiasme.
J'apprécie le virage très net amorcé par ce nouveau volet des aventures de Zelda avec l'ouverture du royaume d'Hyrule mais aussi vers d'autres gameplay. J'adore que les combats se soient complexifiés, la multitude de moyens offerts aux joueurs pour appréhender les situations et je suis sûr que les plus créatifs et/ou fourbes trouveront leurs bonheur pour éradiquer les diverses créatures béliqueuses peuplants la multitude d'environnements proposés ici....
Tout n'est pas parfait si j'ai bien lu la review mais quitte à tomber dans un lieu commun, la perfection n'est pas de ce monde toutefois quand je vois tout ce qui est proposé par ce titre je le trouve parfait pour moi....et ça laisse rêveur sur la marge de progression des futurs titres à venir sur Switch.
Une dernière fois merci à GSY pour le travail accompli ici et tout au long de l'année de manière plus globale et il ne me reste plus qu'a ronger mon frein jusqu'à demain ! Dur !
: )
Sinon je n'ai lu que le résumé, c'est pas ça qui va aider à ne pas craquer :/
Quand je vois ce que propose Zelda sur Switch en terme de liberté par la multitude de gameplay, par l'utilisation de la physique ça me laisse rêveur sur les possibilités offertes par les consoles de salon de Sony et Microsoft. Il y a de quoi faire en terme de puissance de calcul !
Puisque la comparaison est à la mode en ce moment, je pense que le modèle d'Alloy a du exister en 10 exemplaires pendant la prod, alors que celui de Link a du être refait plus de 100 fois. The last guardian n'affiche pas des graphismes de folie pour les mêmes raisons. Faire un jeu très interactif est coûteux en temps de production.
A noter qu'interactif n'est pas à prendre au pied de la lettre, je crois qu'il existe un terme anglais pour parler vraiment de cet aspect "jouable/interactif" des jeux qu'on a malheureusement pas en français.
Bonne review sinon, avec du coup un AAA pleins de surprises?
Et de plus il faut arrêter de croire que tout le monde court après. Je suis dans l'aventure d'Hyrule et c'est sûr qu'il faut accepter quelques contrainte visuelles (affichage des textures au fur et à mesure) qu'une machine plus puissante aurait gommé, mais en dehors de ça, je préfère mille fois cet aspect graphique
Sinon, que d'émotion sur ma première heure de jeu. Ma fille joue, j'attendrai la tranquillité du soir pour m'y replonger. :D
@dazman: comme le dit fort justement davton, c'est pas Dark Souls non plus ^^ Ce serait vraiment bête que tu t'en prives pour ça, le jeu est bourré de checkpoint, tu peux sauvegarder quand tu veux, on est loin du die and retry.
La technique c'est la technique et la DA c'est la DA. Tu peux tout à fait avoir un truc techniquement très maitrisé et qui ne soit en rien réaliste.
Donc si, en fait tout le monde aspire ou préfère quand la technique est au top...et ce, peu importe les préférences de chacun en terme d'approche artistique. Et je peux te garantir qu'avec une console plus puissante, plus de moyens, de savoir-faire ce Zelda aurait cracher le même art en nettement plus impressionnant. Et c'est d'ailleurs exactement l'évolution que suit Nintendo. C'est juste que depuis la Wii ils ont du retard, c'est tout.
Je pense qu'il ne faut pas se méprendre sur le discours de ceux qui peuvent exprimer leur déception là dessus sur ce Zelda. Ils ne souhaitent pas que Zelda ait une DA plus réaliste.
Sinon j'ai maté les vidéos, et même si je trouve la cam un peu sèche, clairement ça donne envie d'aller acheter une switch.
Perso la technique ne me dérange pas (les 60 fps sur PS4 on ne connait pas non plus, surtout pas sur The Last Guardian), le jeu est très beau et le gameplay semble être un exemple de fluidité et d'ergonomie. J'espère y jouer rapidement avant d'avoir l'impression de faire du rétro-gaming. Le seul soucis c'est qu'il faut une console que je n'ai pas et n'aurai jamais parce qu'aucun autre jeu ne sera intéressant. :p
@GTB : suivant les interlocuteur on ne parle pas de la même chose. Oui, techniquement on aurait moins de petites tares visuelles sur une autre console, mais franchement, ça ne gêne en rien.
Et en plus, si je suis sur Nintendo, c'est bien que je recherche des graphismes de ce genre/mario/pikmin/splatoon! La puissance pousse plus facilement les titres AAA à utiliser la puissance pour jouer sur des graphismes impressionnants, les gens en veulent pour leur argent. Je ne le critique pas.
Je suis heureux que toutes ces consoles existent.
Les films d'animations sont également un bon exemple de ce que permet la technique. Happy Feet 2, Rango, Moana, Kubot reposent sur des prouesses techniques sans que cela guide ou force une direction artistique. C'est l'inverse. La puissance est un moteur de créativité et non un frein.
Sinon je t'assure, il y a pas de débat. La technique est un terrain fertile. Tout ce que t'as pu aimé artistiquement dans ta vie est sorti de cette terre. Par contre il faut des hommes pour créer. Et tous les doutes que tu peux avoir sont liés à eux et à leur capacité à créer.
C'est simple. Imagine une puissance ultime, illimitée. Ton point de départ se résumerait à: tout est possible. Les seuls murs qui existeraient dès lors sont ceux de ton imagination.
Si le jeu avait été très bon je l'aurai fait sur wiiu, force est de constater que le jeu est exceptionnel je me dois donc de le faire dans les meilleures conditions possibles (surtout que meme les meilleures c'est pas la joie)
C'est parfois dur d’être un passionné plein de faiblesses : )