On continue nos aperçus sur les jeux présentés behind closed doors à la Gamescom avec un autre jeu de 2K Games, Spec Ops: The Line. À son annonce il y a quelque temps, le titre de Yager avait suscité un vif intérêt de la part des joueurs. Pour savoir si Gamersyde a été convaincu par le potentiel du titre, un seul clic suffit.
Le niveau de Spec Ops: The Line présenté à la Gamescom nous a permis de découvrir un TPS somme toute classique en apparence, mais qui n'en reste pas moins très efficace de ce que nous avons pu en juger. Ayant pour première originalité le lieu dans lequel il se déroule (Dubaï, dans un futur proche, détruite par de terribles tempêtes de sable), l'équipe de soldats surentrainés dont vous êtes à la tête va devoir affronter aussi bien les bandits les plus opportunistes que le sable lui même, le tout dans des environnements qui verront se côtoyer l'opulence passée des intérieurs et la dévastation des rues de la ville.
L'histoire de Spec Ops: The Line se veut sombre et très mature, chose que l'on réalise très vite lorsque le groupe du Capitaine Walker (incarné par le joueur) découvre plus d'une dizaine de cadavres pendus aux lampadaires de la ville. Une découverte qui cache, on s'en doute, des activités un peu plus complexes que celles du commun des pilleurs. Le no man's land que Dubaï est devenu est donc un endroit propice aux embuscades, aux échanges de coups de feu et aux choix les plus cornéliens. Car en effet, les développeurs de Yager veulent mettre le joueur face à ses décisions, pour démontrer qu'il n'existe jamais de bonne solution et que de chaque acte découlent des conséquences souvent difficiles à assumer.
Graphiquement, le jeu ne sera peut-être pas le maitre étalon de 2011, mais l'ensemble est suffisamment soigné pour être crédible. Les animations des personnages sont très bonnes, en particulier lorsque ces derniers se mettent à couvert ou passent d'une cachette à l'autre. Lorsqu'une explosion se produit à proximité, ils réagissent en se recroquevillant un peu plus derrière le mur qui les protège par exemple. Détail amusant également : comme il est maintenant coutumier dans un TPS, le personnage peut enjamber un mur en sautant par dessus, mais, dans Spec Ops: The Line, si Walker s'exécute alors qu'un ennemi se cache derrière, ses jambes peuvent toucher son adversaire et lui faire perdre l'équilibre, comme cela se passerait dans la réalité. Il ne s'agit peut-être pas là d'un gimmick pensé spécialement par les développeurs, mais on peut au moins être sûr que le moteur physique gère les collisions entre les différents personnages de façon un minimum réaliste. À moins qu'il ne s'agissait là que d'un heureux bug, allez savoir...
Tous les commentaires (5)
Sinon merci pour cette review, y donne tres envie ce titre, l'ambiance et le lieu !!
J'attends ce jeu avec impatience.