Alors que l'échéance se rapproche dangereusement et que l'attente se fait de plus ou plus insoutenable pour les acquéreurs du fameux Day One, Gamersyde a eu la chance et le privilège d'être convié au Xbox One Hotel pour une prise en main de presque tous les titres du lancement. Davton et Skiwi ont donc uni leurs forces pour vous concocter un récapitulatif détaillé de ce qu'ils ont pu voir, en n'oubliant évidemment pas de vous livrer leurs impressions à chaud dans cet article all in one d'une générosité rare. Allergiques à la lecture, passez votre chemin !
Ce n'est un secret pour personne, le dashboard de la Xbox One profitera de profondes modifications par rapport à sa version 360. Nous avons assisté à une petite séance de "dashboard One pour les nuls" pendant une heure : voici ce que nous avons retenu ! Pour commencer, si on reste visuellement dans l'interface design "petits carrés partout" chère à Windows 8, c'est dans son utilisation que le menu de la One révélera toutes ses différences avec celui de son prédécesseur. Ainsi, la page à gauche du menu d'accueil sera entièrement personnalisable, et on pourra y fourrer tout ce qui nous plaira, du jeu à la page web en passant par le film ou l'application qui nous fait vibrer le plus. Le volet de droite sera lui réservé au magasin en ligne, où la vente de tous les médias sera centralisée sur cette même page.
Et quoi de mieux pour naviguer dans tout cela que le fameux nouveau Kinect ? Outre le fait que l'engin vous reconnaîtra et affichera directement votre profil utilisateur avec un joli "Bonjour" en bas de l'écran, Kinect identifiera également les autres utilisateurs disposant d'un profil sur la console, et les connectera sans pour autant écraser le profil de l'utilisateur principal. On pourra donc switcher sans problème entre chaque profil à la voix, et afficher les options de chacun juste en causant avec sa console. La reconnaissance vocale ne fonctionnait d'ailleurs pas toujours de manière optimale lors de la démonstration, mais on nous a assuré que la version montrée était une beta non définitive, et que le problème serait réglé dans la version finale. Les capacités de Kinect étaient également démontrées avec l'utilisation de Skype, la caméra suivant automatiquement l'utilisateur même lorsque celui-ci se déplacera dans la pièce. De plus, l'enregistrement de clips vidéos pendant une session de jeu se commandera aussi à la voix, et on pourra combiner son clip avec une vidéo de nous-même, histoire de se vanter en personne d'une séquence de jeu dont on est particulièrement fier.
La possibilité de diviser l'écran pour afficher simultanément deux programmes différents était aussi de la partie. Ainsi, un joueur de Forza 5 pourra tout à fait sacrifier environ un quart de son écran pour y intégrer, par exemple, une chaîne de télé. Le résultat a de quoi laisser perplexe, l'image du jeu étant amputée pour pas grand-chose, tant la fenêtre réservée à une activité annexe est minuscule, et l'intérêt finalement assez limité : pour jouer et suivre un film simultanément, il incombe d'être un mutant au cerveau surdéveloppé, mais pour s'assurer de ne pas rater le dernier but du match en cours, pourquoi pas. Plus intéressante était la possibilité de brancher sa box TV (n'importe laquelle) directement sur sa console via un câble HDMI, et d'utiliser le picture in picture pour regarder ce qu'il se trame sur les autres chaînes sans avoir à zapper. Enfin, un mot a été dit sur le programme de Fitness disponible pour tous les abonnés Gold, avec tout un tas d'options payantes supplémentaires pour ceux souhaitant transpirer encore plus. Kinect permettra un suivi constant et quotidien de vos performances, et surveillera même votre état de fatigue via le rythme cardiaque que la caméra percevra grâce aux petites veines situés sous vos yeux. Quand on vous disait que le nouveau Kinect allait plus loin que son grand frère.
Futur maître-étalon technique de la Xbox One, Ryse s'est donc enfin prêté à nos mains expertes pendant une longue démo couvrant pas moins de quatre chapitres du mode histoire. Le titre de Crytek commence sur les chapeaux de roue avec la défense du palais de Néron face aux barbares, riche en feu, sang et hurlements. Dans la cuirasse de Marius, le joueur devra découper de l'homme en peau de bête et organiser la résistance avant d'accompagner l'empereur en sécurité dans les caves du bâtiment. Là, en pleine crise d'épanchement subit, Marius racontera son histoire à Néron, dans un long flash-back constituant à première vue le coeur de Ryse.
Dire que Ryse est techniquement réussi est un euphémisme : le jeu est en effet totalement bluffant visuellement, avec ses modélisations détaillées, ses textures sublimes, ses animations réussies ou ses décors de haute volée. De l'assaut du palais du début du jeu au débarquement nocturne sur une plage ennemie, tout est impressionnant, et la vision de galères gigantesques se fracassant en temps réel sous nos yeux laisse bouche bée et rêveur quant au potentiel de la Xbox One. Bien sûr, quelques saccades ou bugs de collision de ci de là nous rappelleront que l'on est encore loin de la perfection, mais ce ne sont que broutilles face à ce qui est peut-être pour le moment le titre le plus abouti visuellement parlant sur next gen. Malheureusement, Ryse est actuellement loin de se montrer aussi brillant sur d'autres aspects, qui nous ont pour le moment assez rebuté.
C'est évidemment de la jouabilité dont nous allons maintenant parler. Pourtant, les bases ne sont pas foncièrement mauvaises : casser la garde, repousser les attaques, attaquer et faire des roulades, tout s'enchaîne sans problème et nécessite même un certain sens du timing pour contrer correctement l'ennemi. Sans oublier bien sûr les fameuses exécutions à effectuer avec les boutons correspondant, afin d'obtenir un bonus à choisir via la croix directionnelle. Non, Ryse n'était pas injouable, son problème était tout autre. Sur les quatre chapitres parcourus, son gameplay n'a jamais dépassé les "bases" pré citées, laissant planer l'impression d'un titre répétitif. Non contente de ne proposer aucune exploration digne de ce nom, avec des niveaux constitués uniquement de longs couloirs vides d'interactions (pour ce que nous avons pu en voir du moins), cette démo n'a été qu'une succession de combats identiques, face aux mêmes sempiternels ennemis.
Au passage, il est d'ailleurs regrettable que les adversaires aient été aussi peu variés visuellement parlant car on se retrouvait à se battre contre les trois seuls modèles de barbares disponibles, parfaitement modélisés certes, mais tout de même...). Aucun arsenal à gérer, aucun combo disponible ou à débloquer, aucun coups spéciaux, il fallait se contenter d'une jauge de rage permettant de ralentir le temps pour tenter de varier légèrement les affrontements. On avançait donc sur un schéma immuable, à répéter à l'infini les mêmes combats contre les mêmes adversaires. Du coup, même les exécutions, plutôt amusantes les premières fois, finissaient par lasser très vite, tout comme les pénibles ralentis les accompagnant. Malheureusement, ce n'était pas les quelques séquences de torture au gameplay binaire ou le jet de pilum assisté à outrance qui changeaient la donne.
Bref, Ryse s'annonce pour l'instant plus comme une démonstration technique de la Xbox One que comme un beat them all capable de mettre tout le monde d'accord, la faute à des mécaniques de gameplay trop redondantes et qui manquent de profondeur. Graphiquement magnifique, le titre de Crytek n'était malheureusement pas très amusant à jouer, sa trame assez basique et sa mise en scène convenue ne venant pas contrebalancer tout cela. Si la suite du jeu n'apporte rien de plus au gameplay, on ne pourra recommander le soft qu'aux amoureux de technique pure désireux de confirmer le potentiel visuel de la One. Nous doutons en effet que les amateurs de beat them all y trouvent totalement leur compte, tout particulièrement s'ils attendent de Ryse des mécaniques un minimum élaborées. La suite du jeu viendra on l'espère contredire ces impressions mitigées, mais pour le moment, il manque à ce bel écrin doré un semblant de corps et d'âme qui fait qu'on se souvient longtemps des God of War, Bayonetta ou autres Castlevania : Lords of Shadow. Ryse, un jeu qui nous en a pour l'instant mis plein les yeux, à défaut de nous en avoir mis plein les doigts.
Pour tout amateur de simulation automobile, Forza Motorsport 5 sera à l'évidence l'unique choix pour celui qui veut passer à la next gen en cette fin d'année (Need for Speed Rivals étant lui axé sur l'arcade et le plaisir immédiat de la conduite). Après avoir soufflé le chaud et le froid suite à nos deux plus récentes prises en main lors du Xbox Tour et de la Paris Games Week, nous avons enfin pu nous mettre derrière le pad pendant une session plus posée d'une bonne heure, le tout sur une version quasi finale du titre de Turn 10. Tout a commencé par une grosse présentation du jeu par Dan Greenawalt lui-même (on rappelle que le monsieur est le game director de la série), qui nous a expliqué entre autre que l'approche de la modélisation des tracés fut totalement différente sur ce nouvel opus, à cause du tout nouveau moteur graphique. Conséquence directe, l'implémentation de tous les anciens circuits (avec les anciennes données des précédents épisodes) auraient été en deçà des objectifs qualitatifs que recherchait le studio. Chaque circuit a donc bénéficié de nouvelles méthodes de capture et les développeurs sont finalement repartis quasiment de 0, ce qui explique la présence de seulement 14 circuits sur la grille de départ.
A peine installés, nous nous sommes retrouvés au volant d'une petite voiture tout à fait banale, une McLaren MP4-12C orange, aux quasi couleurs de Gamersyde ! On a alors découvert des graphismes plutôt flatteurs, un framerate absolument parfait qui ne souffre jamais du moindre ralentissement, et une partie sonore très punchy. Le casque sur les oreilles et en vue cockpit, les effets de lumière à l'intérieur de la voiture sont sublimes et ils font mouche. L'éblouissement du soleil est tel qu'il brouille la perception que l'on peut avoir de la piste, faisant alors monter la tension d'un cran. Pour faire court, on en prend réellement pleins les yeux ! Deuxième surprise avec les grosses sensations que l'on pouvait ressentir avec ce pad next-gen : les sticks analogiques sont très précis et les gâchettes ne sont pas en reste. Parlons-en d'ailleurs, de ces fameuses gâchettes vibrantes. En plus d'être très agréables au toucher, elles participent également aux très bonnes sensations que nous décrivions un peu plus haut. Selon la "position" dans laquelle la voiture se trouve (survirage, sous-virage, accélération, freinage), le comportement des vibrations est totalement différent. Cela surprend au départ, puis on en vient très rapidement à trouver cela complètement naturel et surtout très pratique, le feedback de nos mains s'ajoutant à celui des yeux rivés sur l'écran. Au niveau de la conduite, aucune révolution en vue, la prise en main est très similaire à ce que l'on pouvait trouver sur Forza 4, c'est à dire excellente.
Nous avons également pu découvrir un peu plus en détail le système du Drivatar. Avant la course, il est possible de choisir le niveau de celui-ci, ce qui correspond ni plus ni moins à une sorte de niveau de difficulté de la course. Il calquera ensuite le style de jeu d'une personne réelle sur l'une des voitures présentes dans votre course. On se retrouve donc avec des pilotes adverses aux comportements différents, allant du prudent (qui freine très tôt et évite les contacts) au plus téméraire (qui se retrouve totalement a l'extérieur d'un virage à cause d'un freinage trop tardif), quand vous ne serez pas aux prises avec celui qui préfère jouer aux autos tamponneuse. Après quelques courses, votre Drivatar personnel sera calculé en fonction de votre pilotage et se retrouvera donc au cœur des parties des pilotes en herbe à travers le monde, vous permettant d'ailleurs de gagner de l'expérience selon ses résultats. Une feature qui n'a bien sur pas encore délivré tout ses secrets mais qui apportera un peu de folie dans les styles de conduites de vos adversaires. Pour avoir tenté une course sans aucune aide et avec le Drivatar au plus haut niveau, nous pouvons vous assurer que le challenge est des plus corsés !
Après quelques petits tours dans les menus, nous avons ensuite fait connaissance avec les différentes épreuves proposées, les nombreuses possibilités de customisation des véhicules, le mode autovista ainsi que plusieurs apparitions vocales de Jeremy Clarkson et Richard Hammond, bien connus des fans de Top Gear. Rien d'incroyable dans tout cela, si ce n'est que les jetons (échangeables contre de l'argent réel) font leur retour afin d'économiser du temps (mais pas de l'argent, on ne peut pas tout avoir...) si vous voulez craquer pour le dernier modèle de F1 à la mode... La F1 qui sera d'ailleurs le dernier bolide dans lequel nous aurons entamé notre dernière course, très riche en sensations fortes une fois encore. En effet, la vitesse ahurissante du bolide couplé au bruit de moteur hurlant dans nos oreilles rendait l'immersion totale. Nous n'irons pas jusqu’à affirmer que les sensations de jeu tutoient totalement la réalité car nous n'avons fichtrement aucune idée de ce que l'on peut réellement ressentir au volant d'une Formule 1, mais en tout cas, nos jambes en tremblent encore. Notre seule réserve aujourd'hui se fera au niveau du contenu, avec un nombre total de circuits un peu chiche pour un jeu du genre (dont le circuit test de Top Gear, particulièrement vide et pas spécialement intéressant à notre goût) et moins de véhicules qu'auparavant. C'est bien là le seul point que l'on peut pour l'instant reprocher au jeu de Turn 10, tant la prise en main du titre fut plaisante. Pour tout vous dire, nous ne nous attendions pas à ce que le moment de lâcher la manette pour se diriger vers la prochaine présentation soit aussi difficile...
Après une brève présentation par Daniel Fornace, un des designers du jeu qui nous a permis de découvrir, entre autres, les modes Solo, Versus, Dojo (une sorte de mode entraînement) et Survival, il était temps de passer directement à la pratique. Après tout, nous étions en présence d'un jeu de combat brutal et non moins culte dont les vieux joueurs rabougris de l'époque bénie de la Super Nintendo et des salles d'arcade n'ont cessé de vanter les qualités depuis bientôt 30 ans. Cinq personnages étaient sélectionnables lors de cette présentation : Jago, Sabrewulf, Glacius, Thunder et une petite nouvelle, Sadira. Viendront s'ajouter par la suite 3 autres personnages, Orchid, Spinal et Fulgore. Rien de nouveau sur le modèle économique du jeu, chaque personnage pouvant être acheté à l'unité ou bien dans un pack comprenant la totalité du casting. A noter également une édition spéciale du jeu comprenant également des skins et accessoires supplémentaires pour les personnages, ainsi que la version originale de Killer Instinct. Les fans apprécieront.
Techniquement, le jeu est assez propre, même si le design assez particulier des combattants et des décors pourront peut être déranger certains. Les effets de particules déjà aperçus sur les vidéos parues sur le net (et autres gifs chers à certains de nos fidèles forumers) sont assez plaisants, le tout se mouvant de manière agréable et fluide. Pas grand chose à dire sur la partie sonore, le son sortant malheureusement uniquement du téléviseur de démonstration. Avec le brouhaha environnant, inutile de préciser qu'il était bien difficile de se faire une bonne idée de la bande son. N'étant pas particulièrement adeptes des jeux de combats, la prise en main fut néanmoins assez rapide pour les débutants que nous étions, ce qui nous amène à dire que le jeu délivre à n'en pas douter une bonne dose de fun. Les combos s’enchaînent assez facilement, les combos breakers, forcément moins accessibles, ne tardent finalement pas à pleuvoir et l'on se retrouve alors devant un jeu hyper nerveux où la marge de progression semble assez importante.
Après quelques âpres combats, nous avons pu constater que les personnages sont vraiment différents, non seulement dans la façon de les jouer, mais également dans leurs aptitudes, leurs forces et leurs faiblesses, ce qui est bien sûr l'un des aspects primordial dans un jeu de combat. Si cette petite demi-heure de jeu fut somme toute assez courte pour se faire une idée définitive du potentiel de Killer Instinct, nous voila tout de même en présence d'une autre exclusivité très intéressante du line-up fourni de la Xbox One. Killer Instinct est certes un jeu de combat assez classique dans son approche, mais il sait également se montrer particulièrement gratifiant lorsque l'on commence à l'apprivoiser et à laisser parler la bête qui sommeille en nous. La petite discussion avec les 2 autres personnes avec lesquelles nous avons croisé le fer fut brève mais elle eut le mérite d'être claire et résume plutôt bien notre pensée quant au jeu : Killer Instinct sera un jeu fun et diablement efficace. Reste à savoir comment les joueurs accueilleront son modèle économique. La réponse dans maintenant 15 petits jours !
Parce que nous sommes prêts à tout pour vous permettre d'avoir le maximum d'informations sur la ludothèque Xbox One, nous sommes allés jusqu'à donner de notre personne en prenant les commandes d'un jet-ski sur Kinect Sport Rivals ! Plus agiles et flexibles que les irremplaçable Snoopers et Pipo s'essayant à Wii Fit, nous avons donc bravé les entorses et autres torsions musculaires pour vous rapporter quelques impressions sur le Kinect 2.0. Quelques explications (d'une charmante hôtesse que l'on salue au passage !) sur les contrôles avec Kinect et quelques étirements (nécessaires afin d'éviter toute blessure durant l'exercice de nos fonctions) plus tard, nous étions donc aux commandes virtuelles de cet engin aquatique. Les contrôles sont d'ailleurs assez simples, ce qui n'étonnera personne pour ce type de jeu très axé grand public. Les bras tendus vers l'avant en tenant un guidon invisible, il suffit de les bouger avec le buste de façon plus ou moins prononcée pour tourner. Pour accélérer ou freiner, il suffit d'ouvrir ou fermer le poing, et un turbo étant également accessible en levant le genou assez haut.
Première constatation, le jeu est agréable à l'œil. S'il n'est clairement pas la vitrine technologique que représente un Ryse, l'explosion de couleurs à l'écran est très plaisante, le jeu est fluide et le style un peu cartoon donne une identité sympathique aux différents personnages. Souvent décriée sur certains titres kinect sur 360, la reconnaissance de mouvement semble très au point de ce que nous avons pu voir. On vous confirme au passage que le recul nécessaire pour jouer dans de bonnes conditions est tout de même moindre qu'auparavant, un très bon point pour les gamers en manque d'espace, mais pas de temps. Le moindre petit geste des bras pour tourner est interprété assez rapidement au niveau du jeu, tant et si bien que nous n'avons pas ressenti de gène particulière au niveau de la latence. Le jeu propose bien évidemment un mode 2 joueurs en écran splitté, tout aussi réactif, et bien sûr, particulièrement fun. Un petit jeu sans prétention donc qui, un peu comme le premier Kinect Sports, devrait égayer vos soirées entre amis, mais pas forcément remplir votre agenda de gamer forcené. Cela tombe bien, il devrait déjà être bien rempli avec les titres qui suivent.
Après un deuxième épisode sorti aussi bien sur 360 que sur PS3 et PC, Dead Rising redevient une exclusivité Microsoft avec ce troisième épisode. Il s'agira toujours de massacrer des hordes - cette fois vraiment très vastes - de zombies avec tout ce qui peut nous tomber sous la main, dans un scénario dont nous ne vous dévoilerons pas les quelques éléments entrevus lors de cette session pour en conserver toute la surprise. Sachez simplement que sur la petite heure et demie passée en compagnie de Nick Ramos, le déroulement de l'histoire restait relativement classique mais efficace, à savoir aller d'un point A à un point B ou conduire un véhicule sain et sauf jusqu'à destination. Mais pour vous avouer la vérité, nous n'avons finalement passé que peu de temps à avancer dans le scénario, tant l'environnement open-world surpeuplé proposé par Dead Rising 3 s'est avéré amusant à parcourir.
En effet, si le titre de Capcom conserve les bases du gameplay de ses prédécesseurs, la maniabilité a hérité d'un coup de punch bienvenu, rendant le massacre de morts-vivants encore plus agréable que par le passé. Si l'on peut toujours s'équiper de tout et n'importe quoi pour combattre la menace putréfiée, la combinaison d'objets, déjà présente dans le deuxième opus, atteint des sommets délirants dans cet épisode. Les armes rivalisent en effet de débilité - dans le bon sens du terme - et se paient de plus le luxe d'offrir des maniabilités variées selon leurs types, pour des résultats souvent hilarants. Sabre laser tranchant les zombies en rondelles, sagaie à deux katanas, fusil à haches, éventail de mégaphones, fusil à vomi, ce ne sont que quelques exemples parmi d'autres des merveilles que l'on pourra concocter grâce aux combinaisons. Cerise sur le gâteau, les véhicules seront également modifiables, et rivaliseront eux aussi d'absurdité et de surprenante efficacité. Nous avons pu ainsi fabriquer une moto-rouleau compresseur ainsi qu'un camion de nettoyage spécial zombies, qui recrachait régulièrement de jolies boules de morts-vivants compressés dans sa course meurtrière. Oui, c'est parfaitement idiot à écrire, mais c'est vraiment drôle à voir !
Il conviendra bien sûr de trouver les plans correspondants pour débloquer ces différentes customisations, la version du jeu proposée ici disposant par défaut de nombreux véhicules et armes débloquées pour notre plus grand amusement. Autre ajout bienvenu, la présence de salles regroupant toutes les armes fabriquées et les costumes enfilés, bien utiles pour se rééquiper d'objets abandonnés précédemment. Enfin, notre mécanicien pourra augmenter nombre de ses capacités via un système de points d'expérience, une raison supplémentaire pour massacrer le plus de zombies possibles de la manière la plus artistique qui soit. Bref, malgré le récurent problème de ciblage d'objets inhérent à la série, ce troisième épisode de Dead Rising s'annonce comme un vrai plaisir à jouer, et pour preuve : quand on nous a arraché à la démo, nous avions déjà dépassé les 2500 zombies exterminés...
D'un point de vue graphique, les aventures de Nick Ramos faisaient plaisir à voir. Joli et coloré, Dead Rising 3 se montrait tout à fait convaincant techniquement, et à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'une console next gen. La modélisation des protagonistes, véhicules ou armes forçait le respect, tout comme les effets de flamme ou de fumée. On a également apprécié les éléments du décor destructibles, ainsi que l'absence totale de temps de chargement lors de l'entrée dans les nombreux bâtiments explorables ou lors d'un changement d'habits. De plus, en dépit de quelques ralentissements quand l'action était vraiment surchargée, le titre restait globalement fluide, malgré un nombre de zombies affiché à l'écran effarant. Ceux-ci se montraient d'ailleurs plutôt variés dans leurs apparences : gros, baraqués, féminins, civils, pompiers, il y avait un peu de tout, pour une masse putréfiée très hétérogène dans son ensemble.
N'étant pas parvenus à nous lasser malgré plus d'une heure passée uniquement à trucider du zombie, Dead Rising 3 laisse donc entrevoir un gros potentiel, et s'impose pour l'instant comme l'un des meilleurs jeux du line-up de la Xbox One. Un des gros coups de cœur de cette journée, et une valeur sûre si le jeu final parvient à conserver toutes les qualités entrevues sur cette session riche en rigolade et en surprises. La série n'ayant finalement pas une si grande renommée en dépit de ses nombreuses qualités, espérons donc que ce nouvel épisode saura la faire connaître, car Dead Rising 3 est assurément un argument de poids en la faveur de la console de Microsoft. Que vous soyez ou non sensible aux morts qui marchent, on vous conseille donc de vous essayer au moins une fois au jeu avant de dire "fontaine je ne boirai pas de ton eau". Après tout, l'eau viscérale concoctée par Capcom a largement de quoi étancher votre soif de sang pour quelques mois.
Tous les commentaires (90)
J'déconne ;) Merci mais j'aurais aimé une preview sur Zoo tycoon :D
Damnation!
Vivement les retours des premiers acheteurs et les tests pour Ryse en tout cas, bon article.
Sinon, désolé pour Zoo Tycoon, je l'ai juste vu tourner et ça avait l'air un peu plus fluide qu'avant en tout cas. Par contre je suis bien incapable de vous dire si c'était sympa ou non.
http://www.jeuxvideo.fr/jeux/console-microsoft-xbo...
J'aime beaucoup le dernier plan de l'écran sur Beyond qui semble gêné un peu Marc :)
J'aime votre style d'ecriture et votre objectivité est remarquable.
Bien sûr j 'esperais beaucoup pour cette X1 et donc je suis ravi... vous allez peut etre me réconcilier avec DR3
Encore merci.
J'attendais avec impatience cette preview, malheureusement Ryse ne sera pas aussi bon qu'on aurait pu le penser avec les premières vidéos.