Flash_Runner @reneyvane: genre comme Sea og thieves ou Helldivers 2 sur Steam ? (il y a 2 Jours)
reneyvane @face2papalocust: On ferait mieux dans discuter sur le forum et le topic PS5 ? (il y a 3 Jours)
face2papalocust @reneyvane: et? Ils le font tous ça pratiquement en online. (il y a 3 Jours)
Blackninja @reneyvane: Quelle version physique ? (il y a 3 Jours)
reneyvane La version PS5 de "Forza-Horizon-5" même en physique impose de créer un compte Microsoft sur le PSN et d'être à chaque fois connecté pour jouer. Vous perdrez le jeu quand le PSN PS5 disparaîtera ! (il y a 3 Jours)
Driftwood Il est de nouveau possible de télécharger les vidéos sur le site. Désolé pour le mois et demi de panne. (il y a > 3 Mois)
Driftwood Retrouvez notre review de Rift Apart dès 16h00 aujourd'hui, mais en attendant Guilty Gear -Strive- est en vedette en home ! (il y a > 3 Mois)
Driftwood Nouveau live sur Returnal à 14h30 aujourd'hui. (il y a > 3 Mois)
Driftwood Rendez-vous à 17h00 pour un direct de 40 minutes sur Returnal (il y a > 3 Mois)
Tom Selleck approved
Veni, vidi, Vita.
Le film de Del Toro est une nouvelle preuve, s'il en fallait une, que la politique des fanboys (sorte d'équivalent tendance Mad Movies de la politique des auteurs des Cahiers du Cinéma) que certains tentent à tout prix d'établir depuis quelques années est une aberration complète. Suffit-il d'être un geek et de déclarer à qui veut l'entendre (personne?) son amour pour Goldorak, les super-héros, l'animation japonaise ou les jeux vidéos pour accoucher d'objets cinématographiques intéressants? Les cas récents de réalisateurs comme Eli Roth, Zack Snyder, J.J. Abrams et j'en passe montrent qu'il n'en est rien.
J'avoue que suite à la vision des différents trailers de Pacific Rim, mes attentes avaient sérieusement pris du plomb dans l'aile. Mais j'étais encore loin du compte.
Passons rapidement sur les notes d'intentions du réalisateur plein d'un amour débordant pour les Kaiju Eiga, les robots géants et la culture qui a vu naître ces figures car Pacific Rim est bel et bien un film de divertissement américain... au pire sens du terme en ce qui concerne l'écriture même du scénar.
Je passe sur le côté complètement bateau de l'intrigue et de ses développements. Ce n'est en aucun cas l'aspect le plus gênant dans la mesure où, s'il on veut bien comparer le scénar écrit par Del Toro aux standards des films de monstres japonais, ces derniers ce sont toujours inscrits dans la tradition d'un cinéma populaire dit "d'exploitation" (c'est pas une insulte) et que par conséquent les histoires faisaient toujours office de prétexte plus ou moins moins bien amené. En cela l'histoire de Pacific Rim s'inscrit dans cette tradition.
Le problème ne vient pas de la faiblesse de ce plot mais du fait que tel un cheval qui refuse l'obstacle, le script de Del Toro se cabre devant toutes les thématiques un tant soit peu intéressantes qu'il contient... rien n'est exploité. Le principe du "drift" et de la connexion neuronale ne servent finalement qu'à dériver vers un freudisme de supérette (relations père/fils ou père/fille ou fraternelle cousues de poncifs). On nous présente le pilotage en binôme comme une complémentarité cerveau droit/cerveau gauche. Là encore une idée intéressante mais pas du tout exploitée, tout comme la connexion neuronale avec les cerveaux des Kaijus qui auraient pu aboutir des idées de cinéma bien plus intéressantes que « on connaît leurs intentions... Ah mais zut ! Du coup ils connaissent les nôtres ! ». Toujours concernant la connexion entre les pilotes : étant donné que les deux fusionnent souvenirs et émotions afin d'être synchronisés, quel besoin y'a-t-il de les faire blablater entre eux dans le cockpit ? J'aurais trouvé beaucoup logique (et classe sur plan le visuel) de leur faire dire exactement les même lignes de dialogues en synchronisation parfaite lorsqu'ils communiquent avec le QG, notamment.
Il y a aussi cette histoire de "super épée" super cool et tellement efficace en combat que personne ne s'étonne qu'ils n'aient l'idée de s'en servir qu'au ¾ du film. Punaise mais ouais... prenez-nous pour des jambons aussi... -_-'
Dans le même genre de deus ex machina bien moisi, je passe rapidement sur le fait que le héros s'en sorte miraculeusement après avoir fait exploser le Jaeger dans la faille. Pour un réalisateur comme Del Toro qui par le passé n'hésitait pas à faire valoir chez ses personnages le sens du sacrifice (Le Labyrinthe de Pan, Blade II, Hellboy...) je trouve que la fin du film aurait eu bien plus de gueule si Raleigh n'avait pas survécu à son acte héroïque. Mais bon... c'est tellement plus cinégénique à Hollywood de sacrifier le quarterback fils à papa ramolli du bulbe et le black de service (quelle originalité!) que d'iconiser le héros dans la mort.
Un autre gros souci vient de l'écriture des personnages et des dialogues. Tout est d'une balourdise affligeante, les personnages n'ont rien pour eux. Lorsqu'ils ne sont pas purement et simplement inutiles, ce ne sont des ombres bidimensionnelles auxquelles le script se garde bien de donner un semblant de vie. Absolument tous les clichés les plus lessivés de ce genre de spectacle hollywoodien "Michael Bay Seal of Quality" y passent: les deux scientifiques hystériques qui passent leur temps à brasser de l'air (belle vision pleine de nuance des nerds et autres geeks qui apprécieront sûrement au passage), le personnage inepte et totalement inutile créé uniquement dans le but de donner un rôle à un pote du réal' et apporter un note d'humour bien relou (y'en avait déjà suffisamment dans le film). On peut également citer le duo de pilotes russes totalement passés à l'as par le scénar qui ne leur consacre même pas une petite scène hors action nous permettant d'en savoir plus sur eux, d'en faire autre chose que de la déco d'arrière plan. Non. Le script préfère dérouler du dialogue inepte au km (on a même le droit à l'inévitable discours vibrant d'héroïsme militaire du commandant Pencost, passage qu'on pensait réservé aux G.I. bas du casque des films de Bay ou d'Emmerich). La caractérisation de l'ensemble des protagonistes est à l'avenant : rien ne nous les rend un peu humains ou sympathiques, pas le moindre petit détail qui permet le temps d'une séquence de les faire vivre et qui en fasse autre chose que des robots pilotant d'autres robots, outre les démonstrations de concurrence virile crétine des pilotes masculins et le trauma enfantin de l'héroïne qu'on voit arriver à 10 km... et je passe sur les relents de paternalisme rance du commandant. Tout est surligné, figé dans des postures usées depuis des plombes par ce cinéma d'entertainment dépourvu de substance.
Mais la plus grande déception est encore à venir et c'est ce qui a achevé de me foutre en pétard : la mise en scène n'est même pas à la hauteur. Un comble lorsqu'on sait que l'on va voir un film réalisé par Guillermo Del Toro. Pour reprendre l'image de la dérive j'ai eu l'impression que le réalisateur mexicain avait, sur ce film, opéré une connexion neuronale avec le cerveau de Michael Bay et que ce dernier avait fini par prendre le dessus. Le plus gros des dégâts concerne les scènes d'action où la grammaire de Del Toro (pourtant si inventif habituellement) se réduit pratiquement à deux valeurs de plan différentes. Tous les scènes de bastons sont filmées sur une alternance de plans américains (révélateurs de l'adn du film) et de demi-ensemble. Pas un plan de situation (plan d'ensemble) permettant aux séquences de respirer et d'inscrire les créatures dans leur environnement de façon posée en soulignant ainsi leur gigantisme comme le fait n'importe quel Kaiju eiga qui se respecte (même ceux de facture discutable). Le plan de situation des monstres se faisant face dans un environnement dévasté, urbain assez souvent, est un plan-signature du genre qui contribue à son esthétique en plus d'être nécessaire en terme de dramaturgie. Ici rien de tout cela. Si on ajoute un montage « cut » dans la norme des blockbusters américains actuels, on aboutit à une bouillie visuelle indigeste ne mettant jamais en valeur les interactions entre les créatures, le décors et les figurants. Incompréhensible de la part d'un réalisateur de ce calibre qui, passées ses déclarations d'intention à l'égard d'un genre auquel il souhaite rendre hommage, semble avoir totalement oublié ce qui caractérise l'esthétique si particulière des films de monstres japonais. Une mise en image en berne pas aidée par un manque flagrant de renouvellement dans le dispositif de combats se déroulant, à une exception près, sur fond noir dans ou sous l'eau évacuant grandement la dimension spectaculaire que l'on est en droit d'attendre d'un Kaiju Eiga. Lorsqu'enfin les monstres débarquent en ville le temps d'une séquence la mise en image de Del Toro échoue à en faire le climax destructif et jubilatoire attendu. Triste.
S'il on ajoute à cela un design des monstres assez répétitif et peu inspiré (franchement il ne valent pas beaucoup mieux en terme de look que le Godzilla de Roland Emmerich). Peu de surprises si ce n'est la mise à mort d'un des Kaijus dans la stratosphère... courte scène et fausse joie tant elle ne mène, littéralement, nulle part.
Le plus triste dans tout cela c'est le potentiel gâché. Car le casting est plutôt bon et on sent que les acteurs font ce qu'ils peuvent pris en étau entre un dispositif de tournage qu'on devine très contraignant et des personnages caractérisés à la truelle. Les équipe de SFX ont fait du très bon boulot et la musique composée par Ramin Djawadi sort clairement du lot grâce notamment à un thème qui reste en tête après la projection. Le concept sur le papier était excitant.
Bref, Guillermo Del Toro avait de l'or en main et il l'a transformé en plomb. C'est peu de dire que, pour ma part, je ne vais pas au cinéma pour contempler ce genre d'alchimie.
Quant à savoir si le film est un kaiju eiga digne de ce nom il va sans dire que non... que ce soit dans l'esprit ou dans l’exécution Pacific Rim frôle le hors-sujet permanent. Même les scènes de "monsters' brawler" du Godzilla : Final Wars de Kitamura, pourtant loin d'être exceptionnel, ridiculisent le film de Del Toro. Et pour ce qui est de le comparer avec la fine fleur du Kaiju Eiga, c'est à dire les meilleurs Godzilla (Mothra vs Godzilla, Godzilla vs Mechagodzilla...) ou encore la trilogie Gamera de Shusuke Kaneko on évitera de se lancer dans cet exercice de peur de décéder prématurément d'une crise de fou rire.
Hop... Poubelle ! :(
"On va manger des chips... T'entends? Des chips !! C'est tout ce que ça te fait quand j'te dis qu'on va manger des chips ?!"
Rien n'est vrai, tout est permis.
m.A.A.d city
Rumplestiltskin : "Every magic comes with a price"
Le seul défaut que je lui trouve c'est l'absence d'un Mecha avec un gros gun,j'espère que cette oublie sera palier dans le 2eme opus. ^_^
BONsoir !!!
Le seul défaut que je lui trouve c'est l'absence d'un Mecha avec un gros gun,j'espère que cette oublie sera palier dans le 2eme opus. ^_^
Veni, vidi, Vita.
BONsoir !!!
Plus globalement je trouve qu'Hollywood connait de sérieux problèmes d'écriture sur ces blockbusters depuis quelques temps et ça commence à vraiment devenir lourd. Écriture en grande partie responsable du gâchis Prometheus aussi. Un film dont j'attendais énormément. Et là je commence un peu à flipper pour Elysium, mon espoir blockbusterien de l'été.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
Mon VRAI blog JV : http://vgxdr.blogspot.com/
"Les babines débiles du babouin nubile"
Watch Dogs & The Division - The Last Guardian - GTA 5 - Un vrai Jeu et Film avec The Flash - The Last Of Us - Pacific Rim - Man of Steel - Marvel Comics - MGS - BF4 - Battlefront
Bon ce soir c'est Wolferine, bien hâte aussi.
Rumplestiltskin : "Every magic comes with a price"
Et au même titre, des FX de oufs ne rattrapent pas une réalisation à chier -ce qui n'est pas le cas de Pacific Rim-. Je vois pas l’intérêt de beaux FX quand on bitte que dalle à ce qu'on voit.
Encore une fois je demande pas une écriture de haut niveau pour les blockbusters mais un minimum, et ce n'est clairement plus fait-. Les persos qu'on nous pond sont juste tellement plat qu'aucune compassion n'est possible. Un développement tridimensionnel quasi inexistant. Et un minimum dans le langage cinématographique tant qu'à faire :p. Bref du Blockbuster soigné. Là, on ne les soigne plus vraiment. Du moins on les gâche souvent.
Comme quoi ça te dérange aussi parfois, puisque niveau FX je pense qu'on peut dire que Man of Steel envoie du patté.
Sinon pour Wolverine, je te déconseille la 3D; dans le trailer elle est pitoyable :s.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
J'ai revu la trilogie Gamera (surtout L'attaque de Légion et La Revanche d'Iris) et Godzilla, Mothra, King Ghidorah: Giant Monsters All-out Attack très récemment et punaise, rien que ces quatre VRAIS Kaiju eiga mettent à l'amende PR en terme de générosité et de mise en image des bastons. Après ouais... c'est sûr que ce sont des films qui ont plus de 10 ans (sacrilège!)... et y'a pas de mechas (re-sacrilège! ^^').
"On va manger des chips... T'entends? Des chips !! C'est tout ce que ça te fait quand j'te dis qu'on va manger des chips ?!"
Le trailer : http://youtu.be/Hg2vaIw7rXI
Mon VRAI blog JV : http://vgxdr.blogspot.com/
"Ne prenez pas trop au sérieux la vie, personne n'en sort jamais vivant." Elbert Hubbard
www.clicanimaux.com
"Les babines débiles du babouin nubile"
Watch Dogs & The Division - The Last Guardian - GTA 5 - Un vrai Jeu et Film avec The Flash - The Last Of Us - Pacific Rim - Man of Steel - Marvel Comics - MGS - BF4 - Battlefront
Have Fun...
www.SuccesFull.fr : Le site qui a du succès -- Mon blog perso: www.Havocks.com
Everyone is gay for Bridget
Mon VRAI blog JV : http://vgxdr.blogspot.com/
"Ne prenez pas trop au sérieux la vie, personne n'en sort jamais vivant." Elbert Hubbard
www.clicanimaux.com
DOA Xtreme Beach Volley: fini à 100% en 992 h et 6 minutes.
DOA Xtreme 2: 424 h de jeu, partie en cours...