Développé par Milestone, Superstars V8 Racing reproduit le championnat italien éponyme.

Superstars V8 Racing est une simulation automobile, développée par Milestone pour PlayStation 3, Xbox 360 et PC. Il s'agit de la simulation officielle du championnat italien éponyme. Seront présents tous les véhicules engagés dans le championnat : les BMW, Audi et Jaguar côtoieront d'autres véhicules de course d'exception.

Superstars V8 Racing sortira en juin 2009.

C'est officiel, Will Wright, le créateur des Sims, quitte Electronic Arts ainsi que ses fonctions à la tête de Maxis. Au même titre que Shigeru Miyamoto, Hideo Kojima ou encore Yu Suzuki, Will Wright représente l'une des personnes les plus influentes du jeu vidéo. En 1989, il conçoit SimCity et lance sur le marché sa première création révolutionnaire. On lui doit également tout le concept du jeu Les Sims et plus récemment l'étrange Spore.

« L'industrie du divertissement est en perpétuels mouvements et rentre dans une ère de changement révolutionnaire » a déclaré Will Wright suite à l'annonce de son départ. Mais rassurez-vous, ce californien de génie laisse un pied dans le monde du jeu vidéo en se consacrant à sa nouvelle société : Stupid Fun Club.

« Stupid Fun Club va me permettre d'explorer de nouvelles possibilités et de créer de nouvelles formes de divertissement sur une variété de plates-formes » a rajouté Wright. Le groupe devrait ainsi se focaliser sur la production de nouvelles idées, destinées aussi bien à la télévision qu'aux plateformes de jeux vidéo.

« En douze ans passés chez EA, j'ai eu le plaisir de travailler aux côtés des plus brillants et des plus talentueux développeurs de jeux et je suis impatient de continuer à travailler avec eux dans un avenir proche. » a précisé Will Wright. Car il est important de souligner que le géant Electronic Arts conserve la moitié des parts de Stupid Fun Club et devrait donc continuer de travailler avec celui qui lui a rapporté des dizaines de millions de dollars. De son côté, le studio Maxis poursuivra - sans lui - ses travaux sur les séries Sims et Spore.

Codemasters sur les chapeaux de roues

Bien connu pour ses simulations automobiles à succès, l’éditeur anglais a profité de l’avènement de la nouvelle génération de consoles pour renouveler ses licences historiques. Quelques semaines avant un mois de mai chargé au cours duquel Codemasters concentre ses sorties, nous avons rencontré Luc Bourcier, Directeur général, qui nous détaille la stratégie et le positionnement de la société pour les prochains mois.

Quels seront les temps forts de votre deuxième semestre fiscal ?

Nous avons quatre principaux titres que nous allons soutenir fortement et dont les sorties sont prévues pour mai prochain. Notre titre le plus important est Operation Flashpoint : Dragon Rising, un jeu d’action en vue subjective qui propose une approche très réaliste de la guerre. Il s’agit d’une marque historique pour Codemasters puisque nous avions lancé le premier volet en 2001, qui s’est vendu à plus de 2,5 millions d’unités dans le monde. La marque est à mon sens toujours reconnue par les joueurs et nous avons des objectifs importants sur le nouveau jeu qui paraîtra fin mai sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360. Fin mai, nous lançons également Fuel, un jeu de course basé sur un univers ouvert, doté de puissantes fonctions en ligne et développé par les Français d’Asobo Studio. C’est sur la même période que nous lancerons les nouvelles versions de l’une de nos nouvelles franchises montantes, Overlord, qui a rencontré un vrai succès d’estime. À ce jour dans le monde, plus d’un million d’exemplaires ont été vendus. Overlord 2 sera publié sur PC, PS3 et Xbox 360, tandis que les consoles Nintendo profiteront de volets dédiés avec Dark Legend sur Wii et Les Larbins en Folie sur DS. Enfin, Damnation est un jeu d’action à la troisième personne qui était auparavant prévu pour la fin 2008 mais dont le développement a pris plus de temps que prévu. Toujours en mai, nous distribuerons SBK 09, la simulation moto éditée par Black Bean.

Quand paraîtront les prochaines versions de vos simulations automobiles ?

Ce sera pour la prochaine année fiscale, Globalement nous lançons par alternance, une année sur l’autre, une nouvelle version de GRID ou de DIRT.

Nous sommes un acteur de taille modeste dans l’industrie et nous devons donc faire des choix. Nous avons pris la décision de nous recentrer sur les deux genres que nous maîtrisons le plus : la course automobile et le jeu d’action. Il est aujourd’hui très couteux de lancer de nouvelles propriétés intellectuelles et nous préférons nous concentrer autour de nos titres et marques fortes que nous souhaitons consolider. La course automobile reste le fer de lance de Codemasters, c’est un genre qui fait littéralement partie de l’ADN de la société. Nous avons réussi à transformer nos anciennes séries Colin McRae Rally et Toca Race Driver en DIRT et GRID et nous allons encore lancer d’autres titres dans le domaine. Nous avons par exemple signé un contrat de trois ans avec la FIA pour développer une simulation de Formule Un dont nous dévoilerons très bientôt les détails du lancement.

Pourquoi avoir changé les noms de vos titres phares?

Colin McRae est devenu Dirt et Toca Race Driver s’appelle désormais Grid tout d’abord afin de rendre ces marques universelles et exploitables sur tous les marchés. Il faut savoir par exemple que le marché américain a représenté environ 40 % de notre activité sur l’année précédente… De plus, cela nous permet d’être pleinement propriétaires des marques en question. Le passage aux nouveaux noms marquait également une adaptation de ces séries en termes de contenus, les deux jeux étant plus accessibles à un large public qu’autrefois

Ce tournant vers l’arcade ne risque-t-il pas à terme de décevoir les amateurs, d’autant plus de la part de l’éditeur spécialiste du genre ?

Nous avons fait de nombreuses études auprès des joueurs et je peux vous dire une chose : la vieille opposition entre simulations et jeux d’arcade est complètement dépassée aujourd’hui, la problématique est bien plus complexe que cela. Par exemple, Dirt repose sur une physique très réaliste des voitures et une jouabilité plutôt typée arcade. La tendance est aujourd’hui davantage de marier les deux aspects pour offrir un bon compromis aux joueurs.

Codemasters a toujours historiquement soigné ses capacités de développement en interne. Est-ce toujours d’actualité ?

Complètement, même si nous continuons à travailler avec des studios externes comme par exemple Asobo pour Fuel. Nous développons désormais de plus en plus nos jeux en interne et consolidons nos équipes. Au siège historique de Codemasters à Southam, nous sommes partis en 2005 d’un studio de 150 personnes à aujourd’hui 450 développeurs scindés en deux équipes, spécialisées dans le développement de jeux de conduite. Nous avons ouvert un studio de 50 personnes dédié au graphisme en Malaisie. Un nouveau studio a été créé à Guildford (Royaume-Uni) qui a la place pour accueillir à terme jusqu’à trois équipes différentes et aura donc la capacité de travailler sur deux et plus tard trois jeux en même temps. Nous avons également racheté un studio à Birmingham (Royaume-Uni), spécialisé dans la Formule Un et qui pourra également accueillir une seconde équipe. Enfin, Nous avons également récupéré les équipes de l’ancien studio Sega Racing Studio, qui était lui-même composé en grande partie d’anciens de Codemasters et qui ont rejoint la structure de Southam.

Pourquoi privilégier autant le développement en interne ?

Tout d’abord parce que cela nous permet d’avoir une complète maîtrise du processus de développement, ce que l’on peut difficilement verrouiller avec des équipes en externe. Codemasters préfère par ailleurs travailler avec des équipes proches géographiquement et c’est pourquoi nos studios de développement sont basés en Angleterre. Et puis cela nous permet aussi de partager les technologies et notamment notre moteur propre, l’EGO Engine, mis au point en interne, et à partir duquel ont été développés Dirt, Grid et aussi Opération Flashpoint.

Quelle est votre stratégie en ce qui concerne les différentes plates-formes de jeu ?

S’il est en constante progression, le marché du jeu vidéo est loin d’être pour autant facile pour tous les éditeurs. Des analystes estiment même que sur le marché un jeu sur dix environ est vraiment profitable. Nous sommes assez peu présents sur les consoles Nintendo sur lesquelles nous proposons principalement des déclinaisons de titres multiplates-formes. Du côté des consoles next-gen, les bases installées ne sont pas encore du niveau de ce que l’on a pu connaître à l’époque de la PlayStation 2 et les coûts de développement ont fortement progressé, alors que l’on est déjà avancé dans le cycle actuel. La prochaine génération de consoles est en effet attendue pour 2011-2012...